Louis Sclavis

Louis Sclavis - © Laurent Combe

nato il 2.2.1953 a Lyon, Rhône-Alpes, Francia

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Louis Sclavis

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Louis Sclavis
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Genre(s) jazz
Instrument(s) clarinette, clarinette basse, saxophone soprano
Années actives depuis 1975
Label(s) label Bleu,
ECM

Louis Sclavis est un clarinettiste, saxophoniste et compositeur de jazz français né le 2 février 1953 à Lyon.

Biographie

Louis Sclavis est issu d'une famille modeste, sa mère est couturière et son père est photographe[1]. Il est très tôt attiré par les instruments de musique, et en possède plusieurs, trompette, violon, tambour, guitare, tous en plastique. Il débute le solfège à 7 ans, puis commence l'étude de la clarinette à l'âge de 9 ans avec un professeur amateur. Au bout de deux ans, il joue dans l'harmonie de Montchat. Pendant cette période, il est exposé à divers styles de musique, du bal musette, de la chanson française, les symphonies de Beethoven, Jean-Christian Michel, des airs d'opérettes, Sydney Bechet et assimile le tout en vrac[1].

Il suit ensuite une formation plus classique en solfège et clarinette dans une annexe du conservatoire de Lyon, où il travaille essentiellement la technique et progresse rapidement[1]. Il commence à jouer dans un petit groupe de new orleans avec des amis, et joue pendant la messe, avec le curé à l'orgue[1].

Entre 18 et 22 ans, il alterne différents emplois temporaires et ses premiers engagements professionnels, notamment comme compositeur et musicien pour des troupes de théâtre lyonnaises. C'est à cette époque qu'il se met à la clarinette basse[1].

Carrière musicale

Il se produit et enregistre dès 1975 avec le Free Jazz Workshop, qui deviendra ensuite le Workshop de Lyon, puis joue dans diverses formations de l'ARFI (Association à la Recherche d'un Folklore Imaginaire, fondée en 1977 à Lyon), notamment au Hot Club de Lyon.

Il est, en outre, le saxophoniste de Steve Waring.

Il rencontre Michel Portal, qui l'associe à différents projets (ses Units, un quatuor de clarinettes), puis Bernard Lubat, dont il rejoint la Compagnie. Il joue ensuite avec le Brotherhood of Breath de Chris McGregor et intègre en 1981 le quintet d'Henri Texier (avec Bernard Lubat, Philippe Deschepper et Eric Le Lann).

Il enregistre ensuite sous son nom et se produit dans les principaux festivals français et étrangers.

En 1985, il forme un trio avec François Raulin et Christian Ville, qui deviendra un quartet avec l'arrivée de Bruno Chevillon, puis plus tard un quintet avec Dominique Pifarely. C'est en 1986 qu'il quitte le Workshop de Lyon et l'ARFI.

Le Prix Django Reinhardt du « meilleur musicien de jazz français » lui est attribué en 1988.

En 1989, il obtient avec son quartet le premier prix de la Biennal de Barcelona décerné au meilleur créateur européen puis reçoit au Midem le British Jazz Award 1990-1991 du meilleur artiste étranger.

Il est récompensé par un Djangodor en 1993 dans la catégorie "meilleur disque de jazz français de l'année".

Il a par ailleurs donné des concerts en soutien aux sans-papiers.

Discographie

  • La Marmite Infernale (1979)
  • Ad augusta per angusta (Nato, 1981)
  • Clarinettes (Ida Records, 1985)
  • Workshop de Lyon : Anniversaire (Arfi, 1986)
  • Chine (Label Bleu, 1987)
  • Chamber Music (Ida Records, 1989)
  • Ellington on the air (Ida Records, 1991)
  • Rouge (ECM, 1991)
  • Acoustic Quartet (ECM, 1994)
  • 1995 : Carnets de route avec Aldo Romano et Henri Texier[note 1]
  • Ceux qui veillent la nuit (Label Bleu, 1996)
  • Les violences de Rameau (ECM, 1996)
  • Danses et autres scènes (Label Bleu, 1997)
  • L'affrontement des prétendants (ECM, 2001)
  • Napoli's Walls (ECM, 2003)
  • L'imparfait des langues (ECM, 2007)
  • La moitié du monde, music for cinema and theatre (JMS, 2007)
  • Lost on the way (ECM, 2009)
  • Sources (ECM, 2012)

Filmographie

  • 1999 : Ça commence aujourd'hui de Bertrand Tavernier (Sony Music France)
  • 2002 : Un moment de bonheur d'Antoine Santana
  • 2002 : Dans la nuit de Charles Vanel (restauration du film de 1929) (ECM)
  • 2002 : Vivre me tue de Jean-Pierre Sinapi
  • 2007 : Après lui de Gaël Morel
  • 2009 : Plus tard tu comprendras d'Amos Gitaï
  • 2009 : Portraits-autoportraits, de Gilles Porte, 80 épisodes diffusés notamment par Arte[2].
  • 2011 : Roses à crédit d'Amos Gitaï (TV)

Notes et références

Notes

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3 et 1,4 Louis Sclavis, la passion intacte, Jazz Magazine Jazzman n°635, mars 2012, p. 25-51
  2. Portraits-autoportraits sur Arte, arte.tv. Mis en ligne le 28 octobre 2009, consulté le 23 mars 2012

Références

Liens externes


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