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Steely Dan

Steely Dan

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Steely Dan est un groupe de musique américain composé de deux membres auteurs-compositeurs : Donald Fagen (chant, claviers) et Walter Becker (guitare, basse).

D’abord formé comme un groupe rock conventionnel, Steely Dan a évolué vers un duo jazz-rock entouré de la crème des musiciens de studio des États-Unis[1],[2],[3]. Après avoir connu le succès dans les années 1970, notamment avec le disque Aja en 1977, les deux membres fondateurs se séparent dans la foulée de la sortie de l'album Gaucho en 1980. Donald Fagen connait en solo la réussite critique et commerciale avec The Nightfly deux ans plus tard.

Fagen et Becker refondent leur groupe pour donner des concerts à partir du milieu des années 1990 et publient, vingt ans après, l'album Two Against Nature qui obtient le prix Grammy de l'album de l'année 2000. Le groupe est introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 2001, et continue de façon ininterrompue les tournées internationales depuis lors, tandis que leur dernière œuvre originale, Everything Must Go est sortie en 2003. Steely Dan a vendu plus de 40 millions d'albums au cours de son histoire.

Walter Becker meurt le 3 septembre 2017 à l'âge de 67 ans. Donald Fagen annonce alors son intention de « garder vivante » la musique qu'il a créée avec son partenaire, « aussi longtemps que je le pourrai avec le groupe Steely Dan ».

Histoire

Les années de formation et les débuts (1967-1972)

Donald Fagen nait à Passaic, New Jersey (banlieue ouest de la ville de New York) le 10 janvier 1948[4] et Walter Becker, le 20 février 1950 à Forest Hills dans le Queens à New York[5]. Ils grandissent tous deux dans ces banlieues au début des années 1950[5].

Ils se rencontrent au Bard College situé à Annandale on Hudson (État de New York) en 1967[5]. Un soir, Donald Fagen qui joue du piano entend dans une salle d’étudiants Walter Becker jouant une pièce de blues sur sa guitare. Ils découvrent qu’ils ont les mêmes intérêts pour la musique jazz. les mêmes œuvres littéraires et cinématographiques ainsi qu’un même sens de l’humour quelque peu ironique[6]. À l'université, ils forment quelques groupes musicaux dont The Leather Canary (avec le comédien américain Chevy Chase)[7] et le The Don Fagen Trio. À cette époque ils commencent à composer ensemble des chansons[6].

Après l'université Donald Fagen et Walter Becker s'installent à Brooklyn et proposent leurs chansons aux producteurs musicaux regroupés au sein du Brill Building de Manhattan sans succès. Le producteur Kenny Vance, leur propose d’enregistrer quelques démos et de travailler à certains projets dont la bande originale du film You Gotta Walk It Like You Talk It mettant en vedette Richard Pryor[8]. Ils accompagnent sur scène le groupe Jay and the Americans[8].

Donald Fagen et Walter Becker rencontrent Gary Katz à New York. Katz est le producteur associé de la maison de disques ABC à Los Angeles[8] Celui-ci engage Fagen et Becker en tant que compositeurs associés à la maison de disques. Ils déménagent en Californie en 1971[8].

Les premiers albums, les années rock (1972-1974)

Fagen et Becker décident de mettre sur pied leur propre groupe avec Gary Katz comme producteur. Ils engagent d’abord Denny Dias comme guitariste. Ils s’étaient déjà rencontrés quelque temps auparavant à New York par le biais d’une petite annonce parue dans l’hebdomadaire Village Voice[9], ils recrutent Jeff Baxter à la guitare et Jim Hodder à la batterie et au chant[9]. La position de chanteur principal du groupe apparaissant inconfortable pour Donald Fagen, le groupe engage donc David Palmer comme chanteur principal[9]. Fagen et Becker étant fervents de la littérature de la Beat Generation, ils baptisent leur groupe Steely Dan, nom d’un godemiché en caoutchouc[10] tiré du roman Le Festin nu de William Burroughs[9].

Le groupe enregistre son premier album au studio Village Recorder de Los Angeles en août 1972[11] avec l’ingénieur du son Rogers Nichols qui participera à tous les enregistrements de Steely Dan[12]. L’album Can't Buy a Thrill est distribué en octobre 1972 sans campagne de promotion préalable. Pourtant, la chanson Do It Again atteint la 6e place des palmarès et la chanson Reelin In The Years la position 11. L’album occupe la 17e place et devient disque d’or[8]. La compagnie ABC, constatant ce succès inattendu, oblige Steely Dan à partir en tournée. Alors que le groupe enregistre déjà son deuxième album, David Palmer quitte Steely Dan et Donald Fagen occupe désormais seul la position de chanteur principal du groupe[8].

La compagnie ABC, surprise par le succès commercial et inattendu de l’album Can't Buy a Thrill, demande au groupe d’en faire la promotion tout en enregistrant un nouvel opus. C’est ainsi que les chansons du deuxième album Countdown to Ecstasy sont enregistrées à toute vitesse entre les arrêts de la tournée américaine de 1973[13]. Fagen et Becker affirment par la suite que les chansons de cet album possédaient une touche particulièrement naturelle musicalement (comme lors d’un concert) puisqu’elles avaient été enregistrées rapidement avec le groupe et les musiciens utilisés en tournée[13].

L'album est distribué en juillet 1973. La première chanson publiée en signe est Showbiz Kids qui se classe à la 61e place[13]. Les directeurs des stations de radio n’apprécient pas les paroles plus ou moins explicites de cette chanson[13]. La chanson My Old School, un hommage à leurs années passées au collège, n’atteint que la position 63[13]. Malgré le peu de succès, cet album reçoit des critiques positives[14] et les chansons My Old School et Bodhisattva deviennent des succès d’estime pour les fans du groupe lors des concerts des années 1990[13].

Sous la pression d'ABC qui exige des disques contenant des succès commerciaux, Fagen et Becker écrivirent des chansons plus courtes pour leur nouvel album Pretzel Logic. Lancé en mars 1974, il contient leur plus grand hit Rikki Don’t Lose That Number qui atteint la position no 4 des palmarès américains[15]. Cet album confirme une pratique de plus en plus soutenue de Becker et Fagen, l'engagement de musiciens de studio afin de peaufiner le son de l’album et d’atteindre une sonorité dans les chansons qu’un groupe déjà constitué ne pouvait atteindre[8]. Ainsi, ils sont notamment rejoints par Jeff Porcaro comme second batteur pour leur dernière tournée, Michael McDonald comme choriste et claviériste et Royce Jones en tant que chanteur, ainsi que Chuck Rainey comme bassiste et David Paich comme claviériste supplémentaire[16].

Période studio (1975-1980)

Donald Fagen et Walter Becker, après le dernier concert du 4 juillet 1974 au Civic Center de Santa Monica en Californie[17], décident d’arrêter complètement les tournées afin de se consacrer exclusivement à l’écriture et à l’enregistrement de nouveaux albums. Cette décision entraîne le départ de Jeff Baxter, qui aimait la vie de tournée, pour rejoindre le groupe The Doobie Brothers. Le groupe fondé en 1971 est dissous[16].

Redevenu un duo dont le travail musical est exclusivement de studio, Fagen et Becker débutent l’enregistrement de leur nouvel album Katy Lied. Deux nouveaux musiciens gravitent autour du duo : Jeff Porcaro et Michael McDonald. Avec le départ de Baxter, Becker ajoute un peu plus de travail de guitare à son rôle de bassiste[13]. Les autres musiciens qui se joignent au duo sont issus du monde du jazz, tels le saxophoniste alto Phil Woods et le guitariste Larry Carlton. Engager pour leur album un chapelet de musiciens reconnus et prestigieux coûte beaucoup d'argent aux deux musiciens[13]. L’album Katy Lied est publié en mars 1975 et connaît d’excellentes critiques. Cependant, côté palmarès, la chanson Black Friday n’atteint que la 37e position[8]. Leur producteur, Gary Katz, regrettera que le titre Bad Sneakers n’ait pas été choisi comme 45 tours[13].

Malgré le succès de Katy Lied (disque d’or, 13e position au palmarès de l’époque)[8], Fagen et Becker se montent plutôt anxieux de la qualité sonore de l’album, qualité qui, selon eux, est altérée par le mauvais fonctionnement d’un magnétophone à bandes[8]. Par la suite, ils refusent d’écouter l’album sous sa forme finale. Certains musiciens ayant participé à l’enregistrement de cet album affirment cependant que l’enregistrement original possédait des qualités sonores supérieures à tout ce qui était réalisé à l’époque[8]. Par la suite, Michael McDonald rejoint les Doobie Brothers comme chanteur soliste, suivant la voie tracée par Baxter une année auparavant. Gary Katz, commentant cette promotion, considère que l'emploi de Michael comme choriste est le gaspillage d’un talent indéniable. McDonald continuera à participer à d’autres albums de Steely Dan[13].

Becker et Fagen retournent en studio afin de travailler sur leur nouvel album The Royal Scam, le premier officiellement réalisé par le duo et non le groupe[18],[19]. The Royal Scam est distribué en mai 1976 et est considéré comme un album plus orienté vers la guitare ; sous la férule et le travail d’arrangeur de Larry Carlton, de nombreux titres comportent des solos de guitare considérés comme des classiques des années 1970[18], sur les titres Kid Charlemagne et Don't Take Me Alive. Mais encore une fois, peu ou pas de succès commerciaux côté 45 tours, même si Haitian Divorce eut un succès d’estime en Angleterre[18]. The Royal Scam comprend également le titre The Fez, qui est avec "Gaucho" l'une des deux chansons de Steely Dan écrite par un troisième auteur, Paul Griffin[20]. The Royal Scam est disque d’or et atteint la 15e place des charts américains[18].

La pression constante d'ABC Records oblige Becker et Fagen à retourner en studio, dont résulte l'album Aja, sorti en septembre 1977 et qui comporte les pièces les plus longues et les plus orientées vers le jazz. Considéré comme l’un des meilleurs albums de son époque[21], Aja est également l’un des mieux enregistrés[22]. Fagen et Becker recrutent de grandes pointures du monde du jazz tels Joe Sample, Wayne Shorter et Tom Scott afin qu’ils jouent des compositions de plus en plus complexes et sophistiquées, plus de 40 musiciens se succèdent sur les différents titres de cet album[21]. Fagen et Becker utlisent par exemple huit différents guitaristes pour jouer le solo du titre Peg avant de choisir celui qui leut convient[23]. Aja entre au Top 5 trois semaines suivant son lancement et est l’un des premiers albums américains à être certifié disque de platine pour plus d’un million d’exemplaires vendus[8]. Il atteint la 3e place des palmarès, devancé seulement par Rumours de Fleetwood Mac et The Stranger de Billy Joel[24]. Un tel succès fait de Fagen et Becker « les parfaits anti-héros musicaux des années 1970 »[25]. Le premier single extrait de l’album est le titre Peg, avec la présence de Michael McDonald aux chœurs. Ensuite les titres Deacon Blues et Josie sont également édités en 45 tours. Peg, Deacon Blues et Josie sont respectivement classés no 11, no 19 et no 26 du Billboard Hot 100[26].

Fagen et Becker acceptent de faire une tournée, mais celle-ci avorte rapidement lorsqu’aux répétitions, certains musiciens comparent leurs cachets et cherchent à renégocier leur contrat[13]. En février 1978, Aja remporte un Grammy Award du meilleur enregistrement pour un album non classique, attribué à l'ingénieur du son Roger Nichols[27].

En juillet 1978, Fagen et Becker publient le titre FM (No Static At All), la chanson-titre de la bande originale du film FM (en) qui atteint la 22e place des palmarès de l’époque[24]. Grâce au phénoménal succès de l’album Aja, Donald et Walter ont moins de pression pour lancer un nouveau disque rapidement. En novembre 1978, la compagnie ABC sort la compilation Greatest Hits comprenant un inédit Here At The Western World. Cette compilation est également disque platine et atteint la position 30 des charts nord-américains.

Fatigués de la vie et de l’ambiance à Los Angeles, Becker and Fagen retournent à New York, leur ville natale, pour débuter l’enregistrement d’un nouvel album. Gaucho est le dernier album enregistré par Steely Dan avant une absence qui durera jusqu'en 1993. Pendant l’enregistrement de cet album qui s'étale sur deux ans , Becker and Fagen vivent une série de revers de fortune qui retardent sa sortie : la petite amie de Becker meut d'une overdose d'héroïne dans leur appartement[28], puis ce dernier est renversé par un taxi et doit se déplacer en béquilles pendant plusieurs mois[29], l’un de leurs nouveaux titres, The Second Arrangement, est accidentellement effacé par un assistant de l’ingénieur du son[29], et des conflits de contrats avec la compagnie propriétaire des droits du prochain disque usent l’énergie des deux créateurs[29]. Becker et Fagen ont signé un accord préalable avec la compagnie Warner Brothers, mais ABC (devenue MCA) stipule qu’elle détient encore les droits pour le prochain album[29]. MCA a gain de cause et décide de hausser le prix de l’album Gaucho à 9,98 $ soit un dollar de plus que le prix habituel des albums sur le marché[29]. Plus que jamais à la recherche de la perfection[30] Donald et Walter utilisent encore plusieurs dizaines de musiciens sur ce disque. Gaucho est finalement publié en novembre 1980. De plus, dans Gaucho, chanson qui donne son titre à l'album, le groupe rend hommage à Keith Jarrett et s'inspire fortement de Long As You Know You're Living Yours. À la suite de cela, et bien que l'artiste se montre flatté, il porte quand même plainte pour plagiat et fait figurer son nom sur la pochette du disque[29].

Gaucho suit le chemin tracé par Aja, artistiquement et musicalement : on retrouve des musiciens de jazz sur ce disque mais aussi Mark Knopfler (le leader de Dire Straits) à la guitare sur Time Out of Mind[29]. Gaucho atteint la position 9 des charts[24], il est disque de platine et le titre Hey Nineteen se classe 10e, tandis que Time Out Of Mind atteint la position 22 des palmarès[24].

Une longue pause (1981-1993)

Walter Becker et Donald Fagen annoncent l'interruption de leur partenariat musical en juin 1981[8]. Tandis que Becker s'installe à Hawaï avec sa famille, Donald Fagen entame une carrière solo avec la parution de l'album The Nightfly en 1982 qui rencontre un beau succès critique et commercial. Il faut ensuite patienter durant 11 ans pour la parution de Kamakiriad, son deuxième album solo, en 1993, qui est produit par Walter Becker[31].

La réunion du groupe (1993-1999)

Fagen et Becker refondent Steely Dan en 1993 et partent en tournée. Ils enregistrent ainsi Alive In America (1995) qui est leur seul album en public officiel à ce jour, Alive In America est le témoignage de concerts donnés entre 1993 et 1994, lors de cette première tournée aux États-Unis depuis 1974. Pour l’anecdote, durant cette tournée, Donald Fagen se présente en tant que « Rick Strauss » et présente Walter Becker en tant que « Frank Poulenc »[13] !

De 2000 à la mort de Walter Becker

Après avoir donné de nombreux concerts entre 1993 et 1997, le groupe débute la composition et l'enregistrement d'un nouvel album, qui sera le premier disque en studio depuis Gaucho.

En février 2000, Steely Dan annonce son grand retour en publiant Two Against Nature, leur premier album studio enregistré en 20 ans. c'est le surprenant succès de l’année aux États-Unis : en février 2001, cet album leur apporte quatre Grammy Awards dans les catégories Best Engineered Album - Non-Classical, Best Pop Vocal Album, Best Pop Performance by Duo or Group with Vocal (avec le titre Cousin Dupree), et enfin dans la catégorie majeure Album of the Year[32]. Ce prix de l'album de l'année est notamment obtenu face à Kid A de Radiohead ou The Marshall Mathers LP d'Eminem[33]. Cette même année 2001, les deux musiciens sont introduits au Rock and Roll Hall of Fame[34].

Publié le 10 juin 2003, Everything Must Go est le dernier album studio en date de Steely Dan. Ce disque offre une approche plus libre de l’enregistrement en studio. Walter Becker joue de la guitare basse sur tous les titres. Fait remarquable, la chanson Slang of Ages est la première à être chantée par Walter Becker sur un album studio du groupe[5].

Donald Fagen publie en mars 2006 son troisième album solo, intitulé Morph the Cat et en 2013 Sunken Condos qui n'est pas sans rappeler son premier album The Nigthfly.

Steely Dan se produit durant les années 2000 et 2010 lors de fréquentes tournées internationales, comme pour le The Heavy Rollers Tour en 2007 ou le Shuffle Diplomacy Tour en 2011. Au sein d'un groupe où le guitariste Jon Herington officie depuis 2000, le batteur Keith Carlock depuis 2003, le bassiste Freddie Washington depuis 2006, et constitué d'une section de cuivres, d'un joueur de clavier supplémentaire et de trois chroristes, accompagnant Fagen aux claviers et au chant et Becker à la guitare[35]. Le 15 avril 2013, le site officiel du groupe annonce une tournée estivale aux États-Unis[36] qui se nomme le Mood Swings 2013 - 8 Miles To Pancake Day Tour. Le groupe tourne en fait chaque année jusqu'en 2017, donnant jusqu'à 60 concerts par an[37]. Walter Becker est pour la dernière fois sur scène avec Steely Dan le 27 mai à Greenwich dans le Connecticut[38], mais en juillet, il est absent pour les concerts « Classic West » et « Classic East » à Los Angeles et à New York. Donald Fagen y annonce que son partenaire « se remet d'une intervention et avec un peu de chance il sera sur pied très bientôt»[39]

Walter Becker meurt d'un cancer foudroyant à New York[40] le 3 septembre 2017 à l'âge de 67 ans[41]. Le même jour, Donald Fagen lui rend hommage dans une tribune sur le site du magazine Rolling Stone[42], où il écrit « Walter Becker était mon ami, mon partenaire d'écriture et de groupe depuis notre première rencontre de lycéens en 1967. Il avait l'esprit acéré, il était un excellent guitariste et un grand songwriter. Il n'avait aucun espoir en la nature humaine, y compris la sienne, et il était drôle à se damner.»[43]. Il conclut « J'ai l'intention de garder vivante la musique que nous avons créée ensemble aussi longtemps que je le pourrai avec le groupe Steely Dan »[42]. Donald Fagen tient d'ailleurs immédiatement sa promesse en annonçant la première tournée de Steely Dan sans son partenaire, huit concerts en octobre 2017 dans autant de villes américaines et deux autres programmés antérieurement et maintenus, dans le cadre du festival Bluesfest à Dublin et à Londres[44]. Par ailleurs un combat juridique s'engage en novembre 2017 entre Donald Fagen et les ayants droit de Walter Becker, sur la question de la propriété du groupe et la validité d'un "accord de désistement" signé entre les deux membres fondateurs en 1972[45].

Discographie de Steely Dan

Albums studio

  • Can't Buy A Thrill (1972)
  • Countdown to Ecstasy (1973)
  • Pretzel Logic (1974)
  • Katy Lied (1975)
  • The Royal Scam (1976)
  • Aja (1977)
  • Gaucho (1980)
  • Two Against Nature (2000)
  • Everything Must Go (2003)

Album Live

  • Alive In America (1995)

Compilations

  • Greatest Hits (1978)
  • Gold (1982)
  • A Decade of Steely Dan (1985)
  • The Very Best of Steely Dan: Reelin' In the Years (1985)
  • The Very Best of Steely Dan: Do It Again (1987)
  • The Best of Steely Dan: Then and Now (1993)
  • Citizen Steely Dan (1993) Coffret
  • Showbiz Kids: The Steely Dan Story, 1972–1980 (2000)
  • Steely Dan: The Definitive Collection (2006)
  • 20th Century Masters – The Millennium Collection: The Best of Steely Dan (2007)

Singles

  • Dallas
  • Rikki Don't Lose That Number (en)
  • Do It Again (en)
  • Hey Nineteen (en)
  • Peg (en)
  • Reelin' in the Years (en)
  • Deacon Blues (en)
  • Time Out Of Mind
  • FM (No Static at All) (en)
  • Josie (en)
  • Black Friday
  • Pretzel Logic (en)
  • The Fez
  • Show Biz Kids (en)
  • My Old School (en)
  • Kid Charlemagne (en)

Références

  1. la saga de Steely Dan RTL.fr.
  2. Walter Becker, co-fondateur de Steely Dan, est mort Christophe Conte, les Inrocks, 4 septembre 2017.
  3. Walter Becker, guitariste et fondateur de Steely Dan, est mort à 67 ans Jean-Francois Lixon, cluturebox.francetvinfo.fr, 5 septembre 2017.
  4. Jazz Radio, « DONALD FAGEN : Sa biographie, ses albums, ses concerts », sur Jazz Radio (consulté le 9 septembre 2017).
  5. (en) Jon Pareles, « Walter Becker, Guitarist, Songwriter and Co-Founder of Steely Dan, Dies at 67 », 3 septembre 2017 (consulté le 9 septembre 2017).
  6. Pat Saperstein, « Steely Dan's Donald Fagen on Walter Becker: 'Hysterically Funny, a Great Songwriter' », sur Variety, 3 septembre 2017 (consulté le 9 septembre 2017).
  7. Amanda Petrusich, « Postscript: Walter Becker, of Steely Dan », sur The New Yorker, 3 septembre 2017 (consulté le 9 septembre 2017).
  8. Rolling Stone, « Steely Dan Biography », sur Rolling Stone (consulté le 9 septembre 2017).
  9. Alec Wilkinson, « Steely Dan: Return of the Dark Brothers », sur Rolling Stone, 30 mars 2000 (consulté le 9 septembre 2017).
  10. http://www.feelnumb.com/2013/06/03/steely-dan-band-name-inspired-from-a-strap-on-dildo-in-williams-s-burroughs-naked-lunch/
  11. Classic Rock Review, « Can't Buy a Thrill by Steely Dan », sur Classic Rock Review (consulté le 9 septembre 2017).
  12. Ben Sisario, « Roger Nichols, Steely Dan’s Audio Engineer, Dies at 66 », sur The New York Times, 17 avril 2011 (consulté le 9 septembre 2017).
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  14. David Logan, « Countdown To Ecstasy », sur Rolling Stone, 16 août 1973 (consulté le 9 septembre 2017).
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  18. Frank Mastropolo, « 40 Years Ago: Steely Dan Pull Off 'The Royal Scam' », sur Ultimate Classic Rock, 31 mai 2016 (consulté le 10 septembre 2017).
  19. Kenneth Tucker, « The Royal Scam », sur Rolling Stone, 1er juillet 1976 (consulté le 10 septembre 2017).
  20. Jon Pareles, « Paul Griffin, 62, Session Pianist For a Multitude of Pop Musicians », sur The New York Times, 25 juin 2000 (consulté le 10 septembre 2017).
  21. Daryl Easlea, « BBC - Music - Review of Steely Dan - Aja », 2011 (consulté le 10 septembre 2017).
  22. Jürgen Seifert, « Pop&Rock. L’histoire de la musique Pop et Rock », sur Google Books (consulté le 10 septembre 2017).
  23. Classic Albums, « Peg - Steely Dan - The Making Of », sur YouTube (consulté le 10 septembre 2017).
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  25. Michael Duffy, « Aja », sur Rolling Stone, 1er décembre 1977 (consulté le 10 septembre 2017).
  26. billboard, « Steely Dan - Chart history », sur Billboard.com (consulté le 10 septembre 2017).
  27. Elliott Scehiner/Al Schmitt, « Technical GRAMMY Award: Roger Nichols », sur GRAMMY.com (consulté le 10 septembre 2017).
  28. Joel McIver, « Walter Becker obituary », sur The Guardian, 4 décembre 2017 (consulté le 11 septembre 2017).
  29. S.Victor Aaron, « Steely Dan Sunday, "The Second Arrangement" (1979, unreleased) », sur Something Else!, 20 avril 2012 (consulté le 10 septembre 2017).
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  31. Allmusic, « Kamakiriad - Donald Fagen », sur AllMusic (consulté le 10 septembre 2017).
  32. Jeff Giles, « How Steely Dan Returned to Form by Remaining 'Two Against Nature' », sur Ultimate Classic Rock (consulté le 10 septembre 2017).
  33. Brad Nelson, « Five of the Grammys most mystifying awards, from Milli Vanilli to Steely Dan », sur The Guardian, 8 décembre 2015 (consulté le 11 septembre 2017).
  34. (en)Rock & Roll Hall of Fame, « Steely Dan », sur Rock & Roll Hall of Fame (consulté le 4 septembre 2017).
  35. Steely Dan, « Musicians », sur steelydan.com (consulté le 11 septembre 2017).
  36. (en) « Mood Swings Tour 2013 », sur steelydan.com.
  37. Andy Greene, « Watch Steely Dan's Final Concert With Walter Becker », sur Rolling Stone, 5 septembre 2017 (consulté le 6 septembre 2017)
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  39. Olivier Nuc, « Mort de Walter Becker, la moitié du groupe Steely Dan », sur Le Figaro (consulté le 4 septembre 2017).
  40. (en) « Walter Becker's Widow Details Steely Dan Co-Founder's Swift Illness, Death », sur rollingstone.com, 15 novembre2017.
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  42. Donald Fagen, « Read Donald Fagen's Moving Tribute to Steely Dan Partner Walter Becker », sur Rolling Stone, 3 septembre 2017 (consulté le 4 septembre 2017).
  43. Libération, « Walter Becker, co-fondateur de Steely Dan, est mort », sur Libération, 4 septembre 2017 (consulté le 4 septembre 2017).
  44. Daniel Kreps, « Steely Dan Announce Tour Following Walter Becker's Death », sur Rolling Stone, 11 septembre 2017 (consulté le 12 septembre 2017).
  45. (en) Jon Blistein, « Steely Dan's Donald Fagen Sues Walter Becker's Estate », sur Rolling Stone, 27 novembre 2017 (consulté le 1er janvier 2018)

Annexes

Bibliographie

  • (en) Brian Sweet, Steely Dan: Reelin' in the Years, Londres, Omnibus Press, 2015 (ISBN 978-1-78323-529-2, lire en ligne)
  • (en) Barney Hoskyns, Waiting for the Sun : Une histoire de la musique à Los Angeles, Paris, Éditions Allia, 2010 (ISBN 2-84485-164-9), p. 332-337

Liens externes

Dernière modification de cette page 14.06.2018 12:01:24

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