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Musicien
Sade Adu

Date de naissance 16.1.1959 à Ibadan, Oyo, Nigéria
Sade Adu
Sade Adu, de son véritable nom Helen Folasade Adu, est une chanteuse et auteur-compositrice-interprète de musique soul et jazz naturalisée britannique, née le 16 janvier 1959[1] à Ibadan au Nigeria[2]. Elle fait partie du groupe Sade depuis 1983.
Son œuvre est associée aux courants du smooth jazz et du jazz vocal.
Biographie
Helen Folasade Adu, alias Sade, naît le 16 janvier 1959 à Ibadan au Nigeria de Bisi Adu (Nigérian) et de Anne Hayes (Britannique). Son nom Sade signifie « couronnée de Gloire ». Elle a trois ans quand ses parents se séparent et que sa mère quitte le Nigeria avec ses deux enfants pour s'installer à Colchester (Essex), près de Londres[3].
Fière de ses origines africaines, elle se passionne pour la musique afro-américaine. Ses idoles et ses influences artistiques et musicales sont Aretha Franklin, Marvin Gaye, Al Green, Billie Holiday, Julie London, Curtis Mayfield et Nina Simone.
Passionnée de dessin, d'art et de mode, elle quitte le cocon familial à 17 ans pour s'installer dans le quartier de Camden Town de Londres. Elle suit les cours du Central Saint Martins College of Art and Design où elle étudie la mode pour devenir styliste pour homme et devient mannequin et créatrice de mode. Parallèlement à sa carrière de styliste, elle accepte en 1980 de suivre des amis qui ont monté le groupe funk-latino Arriva et qui cherchent désespérément une chanteuse.
En mai 1981, elle participe à l'Axiom Show de New York où elle présente ses créations de mode. Elle y rencontre trois personnes capitales pour sa carrière : sa secrétaire particulière Rhonda Paster, sa photographe et consœur du Saint Martins College of Art, Melissa Caplan, et le journaliste Robert Elms.
De retour à Londres, elle rejoint le groupe Funk Pride comme choriste. Elle y rencontre son futur guitariste/saxophoniste Stuart Matthewman et son futur bassiste Paul Denman. Elle compose alors ses premiers morceaux qu'elle interprète, avec quelques standards de jazz (Cry Me a River ou Why Can't We Live Together), en première partie de Pride.
Le trio constitué de Sade Adu, Stuart Matthewman et Paul Denman recrute en 1983 le joueur de clavier Andrew Hale et lance le groupe Sade, qui porte le prénom de la chanteuse, et signe un contrat avec le label Epic Records.
À 24 ans, Sade imprime sa marque à son groupe avec ses propres compositions et un son novateur inspiré de la soul et du rhythm and blues. Le premier album du groupe, Diamond Life, entre dans le Top Ten britannique[4], dopé par les singles Smooth Operator[5] et Hang on to your love. En France, le grand public la découvre dans Les Enfants du Rock qui lui consacre une émission spéciale produite et présentée par Childéric Muller. Salué par le public et les critiques, le groupe reçoit le Grammy Award de la révélation de l'année 1984.
En 1985, Sade enregistre l'album Promise[6] avec les singles Is It A Crime, Never As Good As The First Time et The Sweetest Taboo. Le groupe remporte l'an suivant le Grammy Award du meilleur nouvel artiste de l'année 1986 puis signe son troisième album en 1988, Stronger Than Pride, avec les titres Paradise et Keep Looking. Après quatre ans d'absence, elle réapparaît en 1992 avec l'album Love Deluxe qui contient les hits No Ordinary Love, Feel No Pain et Pearls[7]. Elle marque alors une pause dans sa carrière pour se consacrer pleinement à son couple et à son enfant. Son Best of, The Best of Sade, paru en 1994, se vend à 4 millions d'exemplaires dans le monde.
Après quasiment huit ans de silence et une semi-retraite en Espagne, Sade revient en 2000 avec un nouvel album, Lovers Rock. Ses musiciens Stuart Matthewman, Paul Denman et Andrew Hale ont participé entre-temps à d'autres aventures musicales. Deux ans plus tard, Sade sort un album et un DVD live, Lovers Live[8].
Le groupe a vendu plus de 50 millions d'albums. Paradoxalement, Sade Adu cultive la discrétion et n'apparaît que très peu à la une des journaux ou sur les écrans de télévision (« Je ne suis pas solitaire, mais je préfère passer du temps avec les gens qu'avec les journalistes » ; « Je n'aime pas les interviews, c'est comme raconter sa vie à quelqu'un d'inconnu dans un bus »)[9]. Elle passe son temps avec ses amis, sa famille, son enfant, et se tient à l'écart du show-business[10].
Après une absence de neuf ans, Sade revient en 2009[11],[12],[13] avec l'album Soldier of Love[14],[15],[16],[17].
Membres du groupe Sade
- Sade Adu : chanteuse
- Paul Denman : bassiste
- Andrew Hale : clavier
- Stuart Matthewman : guitariste/saxophoniste
Discographie
Albums studios
1984 : Diamond Life
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1985 : Promise
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1988 : Stronger Than Pride
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1992 : Love Deluxe
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2000 : Lovers Rock
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2010 : Soldier of Love
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Albums live
2002 : Lovers Live
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2012 : Bring Me Home - Live 2011
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Albums de remixes
1992 : Remix Deluxe
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Compilations
1994 : The Best of Sade
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2011 : The Ultimate Collection (en)
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Concerts en DVD
- 2000 : Life promise pride love
- 2000 : Sade Live
- 2002 : Lovers live
- 2012 : Bring me home - Live 2011
Notes et références
- « Ils sont nés un 16 janvier », sur Les Échos, 16 janvier 2015
- Pierre De Boishue, « Sade », sur Le Figaro, 9 mai 2011
- Sébastien Catroux, « Sade, chanteuse chic et rare », sur Le Parisien, 14 novembre 2000
- « Diamond Life de Sade », sur Le Monde, 13 octobre 1984
- Marine Normand, « Morceau Classique : “Smooth Operator” de Sade (1984) », sur Les Inrocks, 28 juillet 2014
- Alain Wais, « " Promise ", de Sade », sur Le Monde, 7 décembre 1985
- Gilles Médioni, « Sade, fille de l'ère », sur L'Express, 22 avril 1993
- François Armanet, « La marque de Sade », sur Libération, 14 novembre 2000
- (en)Charles Shaar Murrya, « Sade: Sophisticated Lady », sur Rolling Stone, 23 mai 1985
- « Sade, dix ans plus tard », sur L'avenir.net, 9 février 2010
- « Sade fait son come back! », sur Marie Claire
- « La chanteuse Sade revient après 10 ans d'absence », sur Euronews, 19 janvier 2010
- Jérôme Besnault, « Sade, toujours aussi envoûtante », sur Jeune Afrique, 18 février 2010
- Dominique Simonet, « Somptueuse Sade », sur La Libre.be, 2 mai 2011
- « L'élégant retour de Sade », sur Nordéclair, 6 mai 2011
- Benjamin Locoge, « Sade se la coule douce », sur Paris Match, 14 mai 2011
- Pierre De Boishue, « Le retour réussi de Sade », sur Le Figaro, 20 mai 2011
Liens externes
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Base de bibliothèque norvégienne • WorldCat
- (fr) Site officiel
- (en) Sade Adu sur l’Internet Movie Database
- (en) Sade Adu sur Discogs
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