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Band

Genesis

Genesis (groupe)

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Genesis est un groupe de rock britannique (considéré comme un des pionniers du genre progressif), originaire de Godalming, Surrey. Il connaît un succès important à partir des années 1970, culminant dans les décennies 1980 et 1990. Peter Gabriel, puis Phil Collins après le départ du premier en 1975, ont été au chant les figures emblématiques du groupe. Tous deux, ainsi que Mike Rutherford avec son groupe Mike + The Mechanics, ont également connu un grand succès international en tant qu'artistes solo.

Fondé en 1967 par Peter Gabriel, Mike Rutherford, Tony Banks et Anthony Phillips alors qu'ils étaient encore étudiants, Genesis a connu de nombreux changements de personnel durant ses quatre décennies d'existence, compensés par la présence immuable de Rutherford et Banks. Après l'échec commercial d'un premier album studio, entre autres à cause du titre à consonance religieuse From Genesis to Revelation que les disquaires classeront avec les disques religieux, le deuxième album (Trespass) reçoit un meilleur accueil. La formation se stabilise avec cinq membres entre 1971 et 1975 : Peter Gabriel au chant, à la flûte et aux percussions, Phil Collins à la batterie, percussions et aux chœurs, Tony Banks aux claviers et occasionnellement à la guitare acoustique, Mike Rutherford à la basse et à la guitare et Steve Hackett à la guitare. Durant cette période, Genesis produit quatre albums studio et un live. Quand Peter Gabriel quitte le groupe, le batteur Phil Collins en devient le chanteur et en 1977, Steve Hackett s'en va à son tour, durant le mixage de l'album live Seconds Out, Mike Rutherford devient alors le guitariste accompli.

Genesis reste désormais avec trois membres (Banks, Rutherford, Collins) pour ses réalisations en studio et s'adjoint Chester Thompson à la batterie (précédé en 1976 par Bill Bruford) et Daryl Stuermer à la guitare et à la basse pour les tournées. Cette formule, qui sera la plus longue dans le temps, correspond à ses plus grand succès commerciaux et dure jusqu'au milieu des années 1990 jusqu'au départ de Phil Collins. À la suite de son départ, Mike Rutherford et Tony Banks décident de continuer, ils recrutent alors un nouveau chanteur et composent un nouvel album. Celui-ci s'avérera être le dernier avec Ray Wilson comme nouveau chanteur du groupe. Ils se séparent en 1999. Huit ans après, Genesis se reforme (Banks, Collins, Rutherford accompagnés par Thompson et Stuermer) le temps d'une grande tournée mondiale couronnée de succès. L'avenir de Genesis est depuis lors en suspens, compte tenu des problèmes de santé de Phil Collins qui ne peut plus jouer de batterie, et des projets en solo des autres membres.

Avec environ 150 millions d'albums vendus de par le monde, Genesis se classe dans les trente artistes et groupes ayant vendu le plus d'albums de tous les temps[2]. Le groupe figure depuis 2010 au Rock and Roll Hall of Fame.

Biographie

Débuts (1967–1969)

Le groupe est formé en 1967 par de jeunes étudiants du collège Charterhouse (situé au sud-ouest de Londres) issus de deux jeunes groupes distincts, Peter Gabriel au chant et Tony Banks au piano, originaires de Garden Wall avec Chris Stewart à la batterie. Ils sont rapidement rejoints par les guitaristes Mike Rutherford et Anthony Phillips du groupe Anon, un diminutif de Anonymous. Alors qu'il était étudiant à Charterhouse, Peter Gabriel jouera de la batterie pour deux groupes, The Spoken Word et The Millords, mais sans grand succès, et c'est à cette époque qu'il écrira avec Tony leur première chanson ensemble, She is beautiful qui deviendra The Serpent sur le premier album.

Genesis enregistre en 1969, From Genesis to Revelation, à la suite d'un accord conclu avec Jonathan King, compositeur et producteur, lui aussi ancien élève de Charterhouse et qui jouit à cette époque du succès de son 45 tours, Everyone's Gone to the Moon. King trouve le nom du groupe et ils enregistrent une série de chansons pop principalement composées par Gabriel et Banks grandement influencé par la musique des Bee Gees et des Beatles. King rassemble le tout sur une sorte de concept album, ajoutant des arrangements de violons de son cru. Ce fut un échec commercial complet. Par manque de communication, le disque se retrouve classé en musique religieuse chez certains disquaires : le nom du groupe signifie en effet « Genèse » et le titre de l'album, « de la Genèse à la Révélation » (autre nom de l'Apocalypse selon saint Jean), a entretenu la confusion[3]. Le groupe, se sentant manipulé par King, choisit de rompre son contrat. Par la suite, King tentera de profiter au mieux de ses droits sur ses seuls titres de Genesis à travers de multiples rééditions.

Libérés de cet engagement, les membres de Genesis décident de faire évoluer leur musique dans un style moins pop et beaucoup plus ambitieux qui s'apparentera au rock progressif et signent avec le nouveau label Charisma Records. Le guitariste Anthony Phillips quitte toutefois le groupe en 1970 après la sortie de Trespass, en raison d'excès de trac sur scène. Le départ de ce membre fondateur est un traumatisme pour Gabriel, Banks et Rutherford. Le groupe s'interroge un temps sur son avenir sans lui. Finalement, chacun renouvelle son engagement, mais le batteur John Mayhew fait les frais de cette reprise en main et, jugé techniquement trop faible pour les ambitions musicales du groupe, disparaît de la formation.

Recrutement de Collins et Hackett (1970–1974)

Phil Collins répond bientôt à une annonce passée par Genesis dans le journal Melody Maker ; le groupe est à la recherche d'un batteur « sensible à la guitare douze cordes ». Il se voit convié à passer une audition dans la maison de Gabriel. Selon certains documentaires traitant de cette audition, Collins est choisi car, contrairement aux autres prétendants, il n'essaie pas d'impressionner les membres du groupe par sa technique. Pendant que les premiers batteurs auditionnent, il fait quelques longueurs de piscine tout en écoutant les morceaux. Pour sa part, il avouera en entretien qu'il a juste eu à se relaxer dans la piscine en écoutant les autres, retenant ainsi les morceaux à jouer[3]. Volontiers boute-en-train, Collins fait preuve d'une tranquille assurance à la batterie qu'il pratique depuis l'âge de 5 ans. Phil s'était rendu à cette audition avec le guitariste de son ancien groupe Flaming Youth, Ronnie Caryl, car Genesis n'avait toujours pas de remplaçant pour Anthony Phillips. Mais si le guitariste passa aussi une audition avec Genesis, il ne fut pas retenu car son style plus bluesy ne correspondait pas au groupe. À cette époque d'ailleurs, Genesis jouait avec un dénommé Mick Barnard en concert, en attendant de trouver quelqu'un qui s'intègre mieux au son du groupe. Ronnie jouera tout de même avec Genesis le temps d'un concert à Aylesbury.

Peter Gabriel appelle ensuite Steve Hackett, à la lecture de l'annonce que ce dernier a posté dans le Melody Maker, il recherche des « musiciens décidés à s'émanciper des formes musicales en place ». Il est enthousiasmé par un concert du groupe auquel il est invité, et impressionne par son sérieux et sa technique lors de son audition. Il est donc retenu. Genesis sort l'album Nursery Cryme en 1971, contenant notamment The Musical Box qui avait déjà été développée à l'époque d'Anthony Phillips et The Fountain of Salmacis. En 1972, l'album Foxtrot, qui comprend le morceau de vingt-trois minutes intitulé Supper's Ready (œuvre emblématique du rock progressif [4]), ainsi que le titre Watcher of the Skies inspiré par Arthur C. Clarke, assoit la réputation de Genesis en tant qu'auteur-compositeur et interprète. La présence théâtrale exubérante de Peter Gabriel sur scène, qui change de nombreuses fois de costumes et raconte des histoires surréalistes en introduction à certaines chansons, fait rapidement du groupe l'un des plus populaires de la scène britannique des années 1970.

1973 marque la parution d'un album désormais classique de Genesis : Selling England by the Pound. Très abouti, avec leur premier single à succès I Know What I Like (In Your Wardrobe), vingt-et-unième dans les charts britanniques en 1974[5], l'album est quant à lui troisième ; il perce aux États-Unis pour la première fois (soixante-dixième). Il contient en outre Firth of Fifth, chanson dans laquelle on retrouve un célèbre solo de guitare de Hackett sur une mélodie de Tony Banks. Ainsi que Cinema Show qui renferme un solo de synthétiseur de Tony, soutenu par la section rythmique de Collins. À cette époque, le groupe signe avec le nouveau manager Tony Smith qui publiera par la suite la plupart des productions de Genesis par l'intermédiaire de sa compagnie Hit and Run Music Publishing.

Départ de Peter Gabriel (1975)

Peter Gabriel quitte le groupe en 1975, après la tournée de l'album-concept The Lamb Lies Down on Broadway paru en 1974. Il se sent de plus en plus à part dans le groupe, les autres supportant de moins en moins son importance croissante dans les médias, voire écrasante, sous entendant que les autres membres de Genesis étaient sans importance. Son mariage ainsi que la naissance de son premier enfant n'ont fait qu'ajouter à son inconfort personnel ; il a bien failli ne jamais voir sa fille car les premières semaines qui ont suivi sa naissance, elle était entre la vie et la mort et cette période fut très éprouvante pour lui et sa femme Jill. Les autres membres écrivent pratiquement toutes les musiques de ce double album sans la participation de Gabriel qui se charge de son côté de concevoir l'histoire et la totalité des paroles. Steve Hackett se sent par ailleurs à l'étroit et sort son premier album solo, Voyage of the Acolyte, en 1975, auquel participent Mike Rutherford et Phil Collins. Peter Gabriel écrit seul, de son côté, l'histoire et les paroles tenant lieu de fil conducteur. Le premier album solo de Gabriel (Peter Gabriel) sort en 1977, et inclut le titre Solsbury Hill, une allégorie de son départ du groupe et de la période sombre qui l'a précédé.

Suite au départ de Gabriel, les médias étaient persuadés que le groupe allait se séparer. Mais les autres membres du groupe veulent continuer et ainsi prouver que Genesis peut exister sans Peter Gabriel. Ils composent donc de nouvelles chansons et cherchent un nouveau chanteur. Après avoir entendu plusieurs prétendants au poste de chanteur principal, « Nous avons eu énormément d'excentriques, à cause de Peter et de ses accoutrements » déclarera Rutherford à ce sujet lors d'un entretien, Banks et Rutherford se tournent finalement vers leur batteur Phil Collins, qui accompagnait déjà beaucoup Peter Gabriel et ayant déjà chanté- les chansons For Absent Friends et More Fool Me -, le groupe passe ainsi de quintette à quatuor. Bill Bruford intègre le groupe pour jouer sur la tournée A Trick of the Tail en 1976 en tant que batteur, remplacé l'année suivante par Chester Thompson, un ancien de la jazz fusion ayant joué avec Weather Report et Frank Zappa. C'est notamment à l'écoute du disque Roxy and Elsewhere et plus particulièrement du duo de batterie que joue Thompson avec Ralph Humphrey sur la chanson More Trouble Everyday, que Collins le contacte et lui propose de rejoindre le groupe. Ce dernier accepte, et son prestige est tel qu'aucune audition ne s’avérera nécessaire. Chester Thompson rejoint tout simplement le groupe en répétition au début de l'année 1977 uniquement pour les concerts, vu qu'en studio c'est toujours Phil Collins qui est à la batterie comme avant[6]. Thompson joue donc de la batterie en concert pendant que Collins chante sous les projecteurs, mais Collins retourne derrière sa batterie pour jouer en duo, comme sur les passages instrumentaux Dance on a Volcano, Los Endos, Firth of Fifth qui deviennent des classiques du groupe et des temps forts de leurs concerts, tout comme les « conversations de batterie » ou solo à deux dont les deux percussionnistes gratifient le public. Par ailleurs la voix de Phil Collins sera vite adoptée par les fans, aidée sans doute par la ressemblance indéniable avec celle de Peter Gabriel. Sur scène, le batteur-chanteur adopte une attitude beaucoup moins théâtrale que son prédécesseur, plaisantant et jouant avec le public.

Départ de Hackett et consécration mondiale (1977–1986)

Lorsque Steve Hackett quitte le groupe en 1977, Mike Rutherford devient l'unique guitariste et le groupe devient alors un trio (Collins, Banks, Rutherford), fait reflété par le titre de leur album ... And Then There Were Three...[7] sorti en 1978. Cet album marque l'orientation d'un rock progressif simplifié aux accents plus pop.C'est à ce moment-là qu'apparaissent leurs premiers succès sur les radios américaines, avec entre autres Follow You Follow Me. Cette même année, pour les tournées, Genesis s'adjoint le guitariste américain Daryl Stuermer en remplacement de Steve Hacket, lui aussi américain et venant du même univers que Chester Thompson, Daryl Stuermer. Cette formule avec deux batteurs (Collins et Thompson) et deux guitaristes-bassistes (Rutherford et Stuermer) sur scène, « le live le plus fort » de l'histoire du groupe selon Tony Banks[8], va fonctionner pour de nombreuses tournées successives à travers le monde, jusqu'à la dernière en 1992, et de nouveau pour le Turn it on Again Tour en 2007.

L'album Duke leur fournit en 1980 deux gros succès avec Turn It On Again et Misunderstanding, devenus disques de platine et la réussite commerciale du groupe se confirme ainsi d'album en album tout au long des années 1980, alimentée par le propre succès de Collins en tant qu'artiste solo jusqu'à son départ du groupe en 1996. Néanmoins, leurs chansons qu'elles soient courtes ou longues, restent toujours aussi complexes. Et ils composent toujours des titres de rock progressif comme en témoigne l'instrumental Duke's Travel - Duke's End qui clôt l'album.

En 1981, sort l'album Abacab dans lequel le groupe explore de nouvelles voies musicales. C'est le premier album du groupe enregistré dans leur ferme de Fisher Lane, à Chiddingfold, Surrey. Le morceau homonyme, Abacab, en est l'illustration avec un usage immodéré de sons synthétiques nouveaux, principalement sur les claviers et les percussions (drum-machine) de Tony Banks. Rutherford explique, lors du passage du groupe à l'émission de radio américaine In the Studio with Redbeard, à l'occasion de la sortie de l'album, que le nom provient des trois sections distinctes du morceau homonyme, dénommées A, B et C, et de l'ordre dans lequel celles-ci se répétaient à un moment de la composition, formant le mot « abacab »[9].

Deux ans plus tard, sort l'album Genesis (parfois appelé Shapes[10]), qui rencontre un grand succès international. Cet album est jalonné de titres qui, à l'heure actuelle, sont rarement oubliés sur scène ; le célèbre Mama, un des plus grands succès commerciaux et critiques du groupe, et Home By the Sea/Second Home By the Sea, qui renoue avec la tradition des longs morceaux mais interprétés à la « sauce » des années 1980. That's All sera aussi un succès à la sortie de cet album pour son côté décalé et sa mélodie Beatlesienne.

En 1986 sort Invisible Touch, album au succès commercial phénoménal (plus de dix millions d'albums vendus à travers le monde) comprenant des succès radio comme Land Of Confusion écrit principalement par Mike Rutherford, Invisible Touch écrit principalement par Phil Collins, Throwing It All Away, mais aussi des morceaux plus progressifs comme Domino en deux parties In the Glow of the Night et The Last Domino ou The Brazilian, tous deux composés principalement par Tony Banks.

We Can't Dance et départ de Collins (1987–1996)

Un nouvel album de Genesis, We Can't Dance connaît aussi un grand succès international à sa sortie, en 1991. On trouve sur cet album le morceau I Can't Dance qui vise la montée importante de la musique techno, d'où son nom, qui signifie « je ne sais pas danser » en anglais, et les différents mimiques et gestes de Phil Collins durant les concerts. Sur ce disque est aussi présent le succès Jesus He Knows Me parodiant et critiquant le télévangélisme. Cet album propose aussi des titres plus longs et plus proches du rock progressif des premières années, comme Driving The Last Spike, écrite par Phil Collins (qui signe également No Son Of Mine), morceau traitant des dures conditions des ouvriers qui construisirent les chemins de fer britanniques au début du XXe siècle. Le dernier titre, Fading Lights, est l'œuvre du claviériste Tony Banks. Cette chanson, par son texte, est en quelque sorte annonciatrice du départ de Phil Collins et renferme encore une fois, un des plus beaux moments de Tony Banks au synthétiseur.

Phil Collins décide de quitter Genesis peu de temps après la sortie de We Can't Dance, se jugeant trop pris par sa carrière solo pour gérer en parallèle les productions et concerts avec le groupe. Sa popularité est alors au plus haut, Collins enchaînant de nombreux albums (studio, en concert ou compilations de succès) et écrivant plusieurs titres pour des musiques de films, Tarzan et Brother Bear entre autres.

Calling All Stations (1997–1999)

Rutherford et Banks choisissent de continuer l'aventure Genesis et remplacent Phil Collins par Ray Wilson, l'ex-chanteur du groupe Stiltskin. L'album Calling All Stations se vend bien en Europe, mais ne trouve pas son public aux États-Unis, où le hip-hop, le rock alternatif et la pop pour adolescents (teen pop) ont supplanté le rock classique dans les ventes.

Les membres du groupe se séparent après cet album, mais ces derniers (incluant Phillips et Hackett, mais sans Gabriel) se retrouvent de temps en temps. Tony Banks dit que Genesis se « repose » et Collins exprime l'espoir que les membres du groupe originel, incluant Peter Gabriel, jouent de nouveau ensemble.

Retour et seconde séparation (2005–2007)

Au cours de l'automne 2005, Steve Hackett, Peter Gabriel et Phil Collins indiquent tour à tour à la presse qu'une réunion est envisagée. Selon eux, la question d'une réunion formelle des cinq membres de la formation « classique » de Genesis, Peter Gabriel, Tony Banks, Phil Collins, Steve Hackett et Mike Rutherford, est sérieusement envisagée et seules des objections liées aux engagements de chacun pourraient y faire obstacle. L'Idée est de reprendre la totalité de The Lamb Lies Down on Broadway en tournée[11]. Mais cela ne se fera pas, compte tenu notamment des atermoiements de Peter Gabriel[11].

En octobre 2006, Tony Banks, Phil Collins et Mike Rutherford réservent des studios pour des répétitions. Phil Collins annonce qu'il s'agit de « voir ce que cela donne », mais que si ces répétitions devaient déboucher sur un album, il n'y aurait pas de grosse tournée mais quelques dates choisies[12]. En novembre 2006, Phil Collins confirme finalement la réformation de Genesis avec Tony Banks et Michael Rutherford en compagnie des deux musiciens qui les ont accompagnés durant quinze ans : Chester Thompson et Daryl Stuermer[11]. De ces retrouvailles naît le Turn it on Again Tour organisé en deux parties : tout d'abord une tournée européenne en juin et juillet 2007 puis une tournée nord-américaine en septembre et octobre 2007. Le groupe décide pendant la tournée de produire une compilation de la tournée européenne, Live Over Europe, qui sort le 3 décembre 2007. Ce CD reprend la meilleure version de chaque morceau de la liste préparée pour la tournée.

De plus, un triple DVD sort le 26 mai 2008. Il s'agit d'un concert filmé à Rome - d'où son nom, When in Rome -, le dernier de la tournée européenne, témoignage du concert donné le 14 juillet 2007 au Circo Massimo devant 500 000 spectateurs[13]. Les premier et deuxième DVD comportent respectivement les première et seconde parties du concert avec chacun des bonus ; le troisième est un documentaire de cent cinq minutes, Come Rain or Shine, qui résume la reformation du groupe jusqu'au premier concert d'Helsinki sous une pluie battante - de là le titre - puis le dernier, à Rome. Des passages de ce documentaire laissaient espérer une reformation à cinq, lors d'une tournée concernant l'album The Lamb Lies Down on Broadway. Cependant, lors d'une entrevue à l'émission Tout le monde en parle le 3 octobre 2010, Phil Collins a affirmé qu'il ne croyait plus en une réunion.

Le 10 novembre 2008 sort le dernier coffret (vert) regroupant les premiers albums du groupe excepté From Genesis to Revelation. Une rumeur fait état de la sortie prochaine d'un coffret comportant les live enregistrés : Genesis Live, Seconds Out, Three Sides Live, The Way We Walk et Live Over Europe. La maison de disques annonce la commercialisation de ce coffret pour le 29 septembre 2009[14] : il comporte finalement tous les albums publics du groupe à l'exception du dernier, Live Over Europe. Cependant, une place lui est réservée dans le boîtier. Chaque album est remasterisé, et certains comportent des bonus - par exemple, cinq morceaux issus de la tournée de The Lamb en 1975 sont ajoutés à Genesis Live. Le double live The Way We Walk est remis dans l'ordre de la playlist du concert, contrairement à sa première édition sortie sur deux CD, un pour les chansons courtes et un pour les longues.

Depuis la tournée mondiale de 2007, Genesis n'est plus en activité et il y a de fait peu de chances que le groupe se produise à nouveau, sur scène ou sur disque. D'une part, chacun des trois membres originaux se consacre à des projets personnels, mais surtout, Phil Collins n'est plus en mesure de jouer de son instrument. Un problème vertébral, dû selon lui à sa « position durant des dizaines d'années derrière la batterie » lui a fait perdre toute sensibilité dans les mains, ce qui l'empêche de manier ses baguettes[15]. Après un dernier album solo en 2010 et une ultime série de concerts la même année, Collins a d'ailleurs décidé de mettre sa carrière musicale entre parenthèses[16].

En 2014, le groupe se réunit de nouveau pour la réalisation d'un documentaire en partenariat avec la BBC retraçant son histoire [17].

Style musical

Si la première période de Genesis est couramment rattachée au courant du rock progressif, Phil Collins indique n'avoir « jamais pensé que nous étions comme Yes, ELP, Tull ou le Floyd et lorsque les punks sont arrivés et ont dit : « Tout ce bazar, c'est de la merde, ils sont gonflants, ce sont de vieux cons », j'étais d'accord avec eux, puis j'ai découvert qu'ils pensaient que nous étions aussi comme cela, ce qui est complètement fou »[18].

Accords commerciaux

En 1992, Volkswagen parrainait la tournée européenne du groupe Genesis, comportant vingt-cinq concerts en trente-quatre jours dans quatorze pays. À cette occasion, le constructeur lance deux séries spéciales Genesis des Polo et Golf cabriolet, équipées d'une sonorisation particulière mais également de sièges, volant et autocollants de carrosserie griffés Genesis, plus feux antibrouillard, vitres teintées et autres options[19].

Membres

Chronologie de la composition de GENESIS
  1967 Gabriel, Banks, Phillips, Rutherford, Stewart
  1968 Gabriel, Banks, Phillips, Rutherford, Silver
  1969 Gabriel, Banks, Phillips, Rutherford, Mayhew 1
  1971 Gabriel, Banks, Hackett, Rutherford, Collins 2
  1975 Collins, Banks, Hackett, Rutherford 3
  1977 Collins, Banks, Rutherford 4
  1997 Wilson, Banks, Rutherford 5
  2007 Collins, Banks, Rutherford 4
MUSICIENS ADDITIONNELS
1 David Thomas
2 Mick Barnard
3 Bill Bruford
4 Chester Thompson, Daryl Stuermer
5 Nick D'Virgillio, Nir Zidhyaku

Derniers membres

  • Tony Banks - claviers, guitare acoustique 12 cordes, chœurs) (1967-2007)
  • Mike Rutherford - basse, guitare, chœurs (1967-2007)
  • Phil Collins - batterie, chant, chœurs (1970-1996, 2007)

Membres de tournée

Anciens membres

  • Peter Gabriel - chant, flûte, hautbois, percussions (1967-1975)
  • Anthony Phillips - guitare, chœurs (1967-1970)
  • Jonathan Silver - batterie (1968-1969)
  • Chris Stewart - batterie (1967-1968)
  • John Mayhew - batterie, percussions, chœurs (1969-1970)
  • Steve Hackett - guitare (1971-1977)
  • Ray Wilson - chant (1997-1998)
  • Nir Zidkyahu – batterie, percussions (1997-1998)
  • Nick D'Virgilio – batterie (1997-1998)
  • Anthony Drennan - guitare (1997-1998)

Discographie

Albums studio

  • 1969 : From Genesis to Revelation (Gabriel, Banks, Rutherford, Phillips)
    • Réédité en 1974 sous le titre In The Beginning
    • Réédité en 1980 sous le titre Where The Sour Turns To Sweet
    • Réédité en 1987 sous le titre And The Word Was
    • Réédité dans les années 1990 sous le titre Genesis in Wonderland
    • Réédité en 2005 en « édition deluxe » agrémentée d'un CD bonus 13 titres composé principalement de démos.
  • 1970 : Trespass (Gabriel, Banks, Rutherford, Phillips)
  • 1971 : Nursery Cryme (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1972 : Foxtrot (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1973 : Selling England by the Pound (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1974 : The Lamb Lies Down on Broadway (Gabriel, Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1976 : A Trick of the Tail (Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1976 : Wind and Wuthering (Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1977 : Spot the Pigeon (maxi 45T - 3 titres) (Banks, Rutherford, Hackett, Collins)
  • 1978 : ... And Then There Were Three... (Banks, Rutherford, Collins)
  • 1980 : Duke (Banks, Rutherford, Collins)
  • 1981 : Abacab (Banks, Rutherford, Collins)
  • 1982 : 3×3 (Banks, Rutherford, Collins) (E.P.)
  • 1983 : Genesis (Banks, Rutherford, Collins)
  • 1986 : Invisible Touch (Banks, Rutherford, Collins)
  • 1991 : We Can't Dance (Banks, Rutherford, Collins)
  • 1997 : Calling All Stations (Banks, Rutherford, Wilson)
  • 2007 & 2008 : discographie complète en 2007 et 2008 remixée en 5.1 sur supports SACD et DVD-Audio, albums disponibles individuellement ou sous forme de trois coffrets avec bonus et inédits classés par période.

Albums live

  • 1973 : Genesis Live ;
  • 1977 : Seconds Out concert à Paris ;
  • 1982 : Three Sides Live (la face 4 des éditions française et américaine comporte des enregistrements studio, mais l'édition britannique inclut des enregistrements en public de la tournée de 1981 et une pièce enregistrée lors de la tournée de 1976 avec Steve Hackett et Bill Bruford. À la sortie de la Definitive Edition Remaster de cet album en CD à la fin des années 1990, toutes les éditions ont incorporé les enregistrements en public, et l'on peut désormais trouver les enregistrements studio dans le coffret Archive #2 — 1976-1992) ;
  • En octobre 1982, Gabriel et Hackett ont joué avec Genesis dans un concert unique, Six of the Best, qui a été largement piraté. Ce concert en plein air, au bénéfice de la fondation WOMAD de Peter Gabriel, fut un immense succès malgré une pluie torrentielle ;
  • 1992 : The Way We Walk, Vol. 1: The Shorts ;
  • 1992  : The Way We Walk, Vol. 2: The Longs ;
  • 2007 : Live Over Europe (compilation de la tournée européenne à partir de la plupart des villes traversées dont Paris) ;
  • 2009  : Live In Poland (avec Banks, Rutherford, Wilson, Drennan, Zydkyahu). double album relatant la tournée avec Ray Wilson pour promouvoir l'album Calling All Stations.

Compilations

  • 1973 : Presenting Genesis - Charisma Records CAS 101 ;
  • 1974 : 70s Pop Sound Spanish Charisma - Charisma 6369 936 ;
  • 1975 : Pop Giants Volume 22 - version brésilienne de Nursery Cryme - Charisma 6369 906 ;
  • 1975 : Genesis Collection Volume 1 - compilation double avec Trespass et Nursery Cryme + poster inclus. Charisma 102 ;
  • 1975 : Genesis Collection Volume 2 - compilation double avec Foxtrot et Selling England + poster inclus. Charisma 103 ;
  • 1975 : Rock Theatre - Genesis - 1975 - sortie dans différents pays : Allemagne, Grèce, Nouvelle-Zélande, Japon, Brésil, Italie, Argentine ;
  • 1975 : The Best Of Genesis - Norvège - Charisma 9299 707 ;
  • 1976 : The Best... Genesis - États-Unis et Canada, compilation de Nursery Cryme et Foxtrot. - Buddah Records BDS 5659-2 ;
  • 1977 : Wind & Wuthering - version autrichienne de l'album du même nom avec une pochette fort différente. Charisma PH 6859 309 ;
  • 1978 : The Story Of Genesis - compilation japonaise de collection, contient un livret de 8 pages. SFX-10061-2 ;
  • 1979 : Genesis - compilation rare de Nursery Cryme et Foxtrot - Charisma CA-2-2701 ;
  • 1981 : Genesis - compilation italienne, contient un livret de pages en italien avec des photos très rares. Super Srat records SU-1004 ;
  • 1981 : Genesis - compilation allemande sur disques Amiga. - Amiga 8 55 840 ;
  • 1982 : Genesis - The Lamb Lies Down on Broadway - réédition de l'album ci-dessus avec une pochette et un titre différents. HRS 15 ;
  • 1982 : Genesis - boîtier canadien réunissant les albums Selling England à Abacab, avec le EP Spot The Pigeon et le livre d'Armando Gallo I Know what I like, 3 photos et 2 posters. Aucun numéro de catalogue. Édition limitée de 2000 ;
  • 1983 : El Rock en el Tiempo - Argentine - version de Rock Theatre sorti en Argentine avec une pochette différente. Charisma 9299 515 ;
  • 1986 : Genesis - boîtier australien contenant les albums Trespass jusqu'à Duke + le vidéo Mama Tour. Virgin GEN BOX 1 ;
  • 1987 : Genesis - boîtier scandinave contenant les albums Trespass à Mama. Virgin Records 15-5887 ;
  • 1985 : Genesis: Il Rock De Agostini - compilation italienne comprenant des titres du tout premier album jusqu'à des chansons avec la formation en trio. Sur disques Vertigo - 1123 124 ;
  • 1987 : Genesis - compilation hollandaise contenant les albums Abacab et Genesis. Vertigo 832 176-1 ;
  • 1991 : Turn It On Again - Best Of 81 - 83 - compilation sur disques Vertigo sortie dans plusieurs pays ;
  • 1992 : Genesis Retrospective - compilation portugaise sur disques Edison. LPRO 1004 ;
  • 1998 : Genesis Archives 1967 - 1975 - boîtier de quatre disques relatant l'époque du groupe alors que Peter Gabriel était le chanteur. Comprend des enregistrements démos, des chansons live pour la BBC ainsi que des versions rares tirées du premier album From Genesis To Revelation. Contient aussi les chansons autrefois disponibles seulement en singles, Happy The Man et Twilight Alehouse. Renferme aussi un concert de Lamb Lies Down au complet enregistré au Shrine Auditorium de Los Angeles le 24 janvier 1975 ;
  • 1999 : Turn It On Again The Hits ;
  • 2000 : Genesis Archives 1976 - 1992 - boîtier de trois disques relatant l'époque de Phil Collins comme chanteur et batteur du groupe ;
  • 2004 : Platinum Collection ;
  • 2007 : Turn It on Again : The Hits [The Tour Edition] ;
  • 2007 : Genesis 1976 - 1982 - boîtier de 12 disques CD et DVD comprenant les albums A Trick Of The Tail, Wind And Wuthering, And Then There Were Three, Duke et Abacab + 1 DVD correspondant pour chacun des disques sus-nommés.
  • 2007 : Genesis 1983 - 1998 - boîtier de 10 CD er DVD. Comprenant les albums Genesis, Invisible Touch, We Can't Dance et Calling All Stations + des pièces disponibles auparavant seulement en singles ;
  • 2008 : Genesis 1970 - 1975 - boîtier de 13 CD et DVD relatant la période Peter Gabriel ;
  • 2008 : Genesis - 14 From Our Past ;
  • 2009 : Genesis Live 1973 - 2007 - boîtier de 8 CD et 3 DVD pour un total de 11 disques. Contient tous les albums en concert sauf Live Over Europe :
  • 2014 : R-Kive - boîtier de 3 CD.

Albums solo

  • 1975 : Voyage of the Acolyte (premier album solo de Steve Hackett, possède des sonorités proches des albums de Genesis, car Rutherford et Collins y apparaissent comme musiciens invités)
  • 1977 : Peter Gabriel (premier album solo de Peter Gabriel qui inclut Solsbury Hill)
  • 1977 : The Geese and the Ghost, le premier album solo d'Anthony Phillips, aurait dû être un album duo Rutherford - Phillips. Finalement, seuls quelques morceaux sont composés en duo. Phil Collins chante deux chansons et John Hackett, le frère de Steve, y joue de la flûte. On y trouve également, dans un remarquable duo avec Phil Collins, la chanteuse Vivienne « Viv » McAuliffe, qui participa aussi plus tard à un album de Camel (I can See your House from Here))
  • 1979 : A Curious Feeling (premier album solo de Tony Banks, est très proche de ce que faisait Genesis à cette époque - Tony Banks composait une bonne partie du matériel de Genesis)
  • 1980 : Smallcreep's Day (premier album solo de Mike Rutherford, avec la présence aux claviers d'Anthony Phillips et aux percussions de Morris Pert, celui-là même qui accompagne Phil Collins au sein du groupe Brand X entre 1977 et 1979)
  • 1981 : Face Value (premier album solo de Phil Collins où l'on retrouve la célèbre In the Air Tonight, ainsi que I Missed Again ou encore une reprise de Behind The Lines (chanson de l'album Duke de Genesis). On y retrouve aussi une reprise d'une chanson des Beatles, Tomorrow Never Knows)

DVD

  • 1980 : The Old Grey Whistle Test (tournée au Lyceum Ballroom de Londres, disponible en DVD)
  • 1980 : The Story Of Albert (filmé durant la tournée Duke, disponible en DVD)
  • 1982 : Three Sides Live Tour (d'abord édité en vidéo VHS, a été transféré en DVD en 2009 chez Virgin puis réédité en Blu-Ray en 2014 chez Eagle Vision)
  • 1985 : Genesis Live The Mama Tour (d'abord édité en VHS, a été réédité en DVD en 2009 et inclut dans le boîtier The Movie Box)
  • 1991 : Genesis - A History (disponible en VHS seulement)
  • 2001 : The Way We Walk (DVD de la tournée We Can't Dance)
  • 2001 : The Genesis Songbook
  • 2002 : The Way We Walk - 2 DVD (réédition de la version de 2001 avec un DVD bonus)
  • 2004 : Inside Genesis - 1975 - 1980
  • 2004 : Live At Wembley Stadium - Concert filmé à Wembley en juillet 1987 pendant la tournée Invisible Touch.
  • 2005 : Inside Genesis - 1970 - 1975 Documentaire.
  • 2005 : The Video Show - Vidéo-clips du groupe, à l'époque avec Phil Collins.
  • 2006 : Genesis six hours Live - 1972 - 1980 - Coffret de 2 DVD sur 7 concerts du groupe ayant eu lieu de 1972 à la télévision belge à 1980 au Lyceum Theatre de Londres. Inclut le concert au Centre Sportif de l'université de Montréal le 2 avril 1974.
  • 2006 : Genesis - Reflections. Documentaire.
  • 2006 : Genesis Total Rock Review.
  • 2006 : The Gabriel Era - 2 DVD + 1 livre.
  • 2006 : The Ultimate Review - Coffret 3 DVD.
  • 2006 : The Definitive Critical Review - 2 DVD.
  • 2006 : Progressive Rock Legends: Ultimate Review - Boîtier de 6 DVD sur 6 groupes progressifs, soit Genesis, ELP, Pink Floyd, Yes, Supertramp et Van Der Graaf Generator. Chaque DVD étant consacré à chacun des groupes.
  • 2007 : Genesis Live In London 1980 - Concert du Lyceum Theatre de Londres le 6 mai 1980.
  • 2007 : Turning It On Again (documentaire 3 DVD)
  • 2007 : Up, Close & Personal (inclut un livre)
  • 2007 : Genesis In Their Own Words (inclut un livre)
  • 2007 : Genesis - Play It Again and Turn Us On Too (deux concerts - Le premier à Dusseldorf en Allemagne en juin 2007 et l'autre dans le cadre du Live Earth au Wembley Stadium en juillet 2007 ainsi qu'un concert au Knebworth Festival le 2 août 1992)
  • 2008 : Genesis Afterglow (documentaire sur l'après Gabriel chez Genesis. Étrangement, sur la couverture figure une photo de Peter Gabriel avec la fleur de Supper's ready. 2 DVD)
  • 2008 : Genesis : Classic Rock Tribute (The Classic Rock String Quartet - Genesis réarrangé et interprété par un quartet de cordes. Contient 13 chansons entre 1970 et 1980 de Looking for Someone à Please don't Ask)
  • 2008 : Remember Knebworth 1978 Featuring Genesis
  • 2008 : Turning It On Again - 40th Anniversary Edition (coffret 3 DVD)
  • 2008 : When In Rome (coffret 3 DVD)
  • 2009 : Live in Poland (2 DVD - Concert en Pologne avec Ray Wilson, Anthony Drennan et Nir Z)
  • 2010 : Live at Knebworth : Deluxe Edition (2 DVD - Artistes variés dont Phil Collins and the Serious Band et Genesis)
  • 2014 : Genesis Sum of the Parts

Bibliographie

  • 1978 : The Evolution Of A Rock Band - Armando Gallo - Éditions Sidgwick and Jackson Limited ; 1978, (ISBN 0 283 98440 6)
  • 1979 : Genesis - Hervé Picart et Jean-Yves Legras - Paris, 1979. J. Grancher. Éditeur Collection Best ; (ISSN 0223-2979)
  • 1980 : I Know What I Like - Armando Gallo - Omnibus Press. DIY Books 1980, (ISBN 0283 987030) - Avec une introduction de Mike Rutherford ; a été rédité en français sous le titre Je Sais Ce Que J'aime et en italien La Loro Leggenda ;
  • 1983 : Genesis Turn It On Again - The Illustrated Discography - Geoff Parkyn - réédité en 1984 - (ISBN 0 7119 0442 1)
  • 1984 : From One Fan To Another - Armando Gallo - Omnibus Press ; 1984, (ISBN 0 7119 0515 0)
  • 1984 : Genesis, Peter Gabriel, Phil Collins And Beyond - Phillip Kamin & Peter Goddard - Philip Kamin Publishing Inc. (ISBN 0 8253 0243 9)
  • 1984 : The Book Of Genesis - Hugh Fielder & Hugh Sutcliffe - St Martins Ed. - (ISBN 0 312 08880 9)
  • 1986 : Peter Gabriel - Armando Gallo - Omnibus Press 1986 ; (ISBN 0 7119 0783 8)
  • 1987 : Genesis, Alain Bayeulle, Laurence Berrouet - Albin Michel ; (ISBN 22260-27890 et 97822260-27894)
  • 1992 : Genesis - A Biography - Dave Bowler & Brian Dray - Sidgwick & Jackson (ISBN 0283061758)
  • 1997 : Peter Gabriel - La Part Du Je - Hervé Picart - Elikia Éditions Collection Diffuses Divers (ISBN 2911-175077)
  • 1998 : Genesis, La Boîte à Musique - Frédéric Delâge - Camion Blanc (ISBN 9782910-196189)
  • 2000 - Opening The Musical Box - A Genesis Chronicle - Alan Hewitt - Firefly Publishing (ISBN 0946719306)
  • 2001 : Genesis Inside & Out 1967 - 2000 - Robin Platts - Collector's Guide Publishing (ISBN 1896522718)
  • 2006 : The Complete Guide to the Music of Genesis - Chris Welch - Omnibus Press (ISBN 0711954283)
  • 2007 : Genesis - Toute l'Aventure - Autobiographie du groupe - Éditeur : EPA (ISBN 978-2851-20667-1)
  • 2007 : Genesis, La Boîte à Musique... turn it on again- Frédéric Delâge - La Lauze Éditions (ISBN 2352490162)
  • 2007 : Genesis - L'éternelle révélation- Abécé & Arnaud Babion-Collet - Éditeur : Éditions de la Lagune ; Édition : Première édition ! (ISBN 2849690759)

Voir aussi

  • Tony Smith, manager de Genesis à partir de 1973.
  • David Hentschel, ingénieur du son et producteur des albums de Genesis de 1971 à 1980.
  • Hugh Padgham, coproducteur des albums Genesis en 1983 et Invisible Touch en 1986.
  • Nick Davis, coproducteur des 2 albums : We Can't Dance et Calling All Stations.

Notes et références

  1. (en) Don Breithaupt et Jeff Breithaupt, « Night Moves: Pop Music in the Late '70s », St. Martin's Press, 2000 (ISBN 978-0-312-19821-3), p. 68–69.
  2. Source : site du label Atlantic Records.
  3. Genesis, film documentaire de la BBC, 1990.
  4. Christophe Pirenne, Une histoire musicale du rock, Fayard, 2 novembre 2011, 800 p. (lire en ligne)
  5. (en) « i know what i like (in your wardrobe) | full Official Chart History | Official Charts Company » (consulté le 10 février 2018)
  6. Phillip Dodd, « Genesis, toute l'aventure racontée par le groupe, Phil Collins, Peter Gabriel, Tony Banks, Mike Rutherford, Steve Hackett », édition E/P/A, 2007, p.204.
  7. Lit. « Et il n'en resta plus que trois », extrait de la comptine anglaise “Ten Little Niggers”.
  8. Phlip Dodd, « Genesis, toute l'aventure racontée par le groupe, Phil Collins, Peter Gabriel, Tony Banks, Mike Rutherford, Steve Hackett », édition E/P/A, 2007, p.208
  9. (en) There were three bits of music in Abacab, and we referred to them as 'section a', 'section b', and 'section c'... and at different times, they were in different order. We'd start with 'section a' and then have 'section c'... and at one point in time, it spelled Abacab. On the final version, it's not that at all, it's like 'Accaabbaac'.
  10. En référence aux formes ((en) shapes) en plastique visibles sur la couverture, représentant une étoile, un carré, et un cercle.
  11. Phlip Dodd, « Genesis, toute l'aventure racontée par le groupe, Phil Collins, Peter Gabriel, Tony Banks, Mike Rutherford, Steve Hackett », édition E/P/A, 2007, p.335 à 340
  12. Source : radio Classic 21, Belgique.
  13. bbc.co.uk "When in Rome, Genesis in Concert", consulté le 21/02/2013
  14. (en) annonce officielle sur Billboard.com.
  15. The Daily Mail (en) « I can never play the drums again, says Phil Collins », consulté le 21/02/2013
  16. Rolling Stones.com (en) Andy Greene, « Q&A: Phil Collins on His Alamo Obsession, Retirement »
  17. [1](fr) Radio Canada, "Les cinq membres de Genesis se retrouvent 40 ans plus tard"
  18. (en) Dave Bowler et Bryan Dray, Genesis : a biography, Londres, Sidgwick & Jackson, 1993, p. 127. Cité dans Christophe Pirenne, Le rock progressif anglais (1967-1977), Paris, Librairie Honoré Champion, coll. « Musique - Musicologie », 2005, 354 p. (ISBN 9782745312006), p. 49
  19. Voir ces photos de la « Polo »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le 28 septembre 2017) et de la Golf cabriolet.

Liens externes

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