Nino Ferrer

Nino Ferrer

Date de naissance 15.8.1934 à Genova, Liguria, Italie

Date de décès 13.8.1998 à Montcuq, Midi-Pyrénées, France

Nino Ferrer

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Nino Agostino Arturo Maria Ferrari, dit Nino Ferrer, né le 15 août 1934 à Gênes, en Italie, et mort le 13 août 1998 à Montcuq, dans le Lot en France, est un chanteur, auteur et compositeur italo-français.

Biographie

Nino Ferrer a des racines et origines niçoises, et italiennes (du côté de Vintimille, à proximité de la frontière italo-française).

Il passe les premières années de sa vie en Nouvelle-Calédonie où son père, ingénieur, travaille dans l'extraction de nickel, et d'où sa mère est originaire. Ferrer est bilingue français/italien, et a de bonnes notions en anglais.

De retour en métropole dès 1947, le jeune Nino, après une scolarité parisienne au lycée Saint-Jean-de-Passy, se lance dans des études d'ethnologie et d'archéologie préhistorique à la Sorbonne. Il est notamment l'élève de Leroi-Gourhan. Ses études ne l'empêchent pas de poursuivre passionnément de nombreuses activités dont la peinture, la gravure et la musique.

Il part ensuite faire le tour du monde sur un cargo, participe à quelques fouilles en Mélanésie et, de retour en France, se consacre à une musique qui depuis longtemps le fascine, le jazz.

Premier EP (1959)

Sa discographie commence en 1959 en tant que contrebassiste sur deux 45 tours des Dixie Cats. Au début des années 1960, il accompagne à la basse dans l'orchestre, la chanteuse américaine Nancy Holloway et propose, en vain, ses propres compositions aux maisons de disques. En 1963, la chance lui sourit puisqu'il peut enregistrer son premier disque (Pour oublier qu'on s'est aimé). Sur la face B figure un titre, C'est irréparable, dont il existe une version italienne Un anno d'amore, tube chanté par Mina qui en fait aussi des traductions en espagnol, en japonais, en turc… Une autre version espagnole, directement traduite de la version en italien, sera réalisée pour la bande originale de Talons aiguilles de Pedro Almodóvar sous le titre Un año de amor, et sera interprétée par Luz Casal. Dalida l'a chantée en 1965 en français. Le disque n'aura qu'un succès très relatif en France, mais sera diffusé dans quelques pays européens, au Japon et même au Moyen-Orient.

Mirza et autres succès populaires (années 1960)

Il lui faut attendre 1965, après de nombreux échecs (groupes avortés, rupture puis réconciliation avec Barclay, sa première maison de disques), pour que l'occasion lui soit donnée de renouer avec le succès, par le truchement de sa chanson Mirza. Succès immédiat qui conduit Nino Ferrer à enregistrer d'autres tubes — parfois à contrecœur — tels que les Cornichons, Oh ! Hé ! Hein ! Bon ! lui imposant, et pour longtemps, le rôle du chanteur rigolo. Comme Henri Salvador, il se rattrape en interprétant des mélodies tristes et graves sur les faces B de ses disques (Ma vie pour rien). En 1966, il est bassiste sur deux disques EP des Gottamou (Bernard Estardy, Nino Ferrer, Richard Hertel).

Son rôle de chanteur décalé lui apporte des avantages certains (succès, argent, conquêtes féminines), mais le caractère plutôt entier de Nino Ferrer s'en accommode mal. Rompant avec le monde du spectacle, il quitte la France et part s'installer en Italie de 1967 à 1970. Alors que des disques continuent de sortir en France (Le Téléfon, Mao et Moa, Mon copain Bismarck nettement plus ironiques), Nino Ferrer gagne en notoriété grâce à une émission italienne qu'il anime, Io, Agata e tu. Durant cette période, il n'est pourtant pas totalement absent de la scène médiatique en France. Ainsi, sa chanson Les Hommes à tout faire, de l'album Agata, sorti en 1969 accompagne le générique du feuilleton télévisé Agence Intérim, réalisé par Marcel Moussy et Pierre Neurrisse et diffusé en septembre de la même année, sur la première chaîne de l'ORTF. Lui-même apparaît à l'écran interprétant cette chanson, accompagné de ses musiciens, vers le milieu de ce générique[1].

La Maison près de la fontaine et Le Sud (années 1970)

À son retour en France, il s'installe dans le Quercy, où il se lance dans l'élevage de chevaux, mais sa rencontre avec un guitariste irlandais, Micky Finn lui rend le goût de la composition musicale. Micky et ses musiciens suivent Nino à Paris et deviennent les Leggs. Après des mois d'une écriture personnelle et de composition, sort en 1971 Métronomie. Si l'album n'a qu'un succès mitigé, l'un de ses titres, La Maison près de la fontaine, se vend à plus de 500 000 exemplaires en 45 tours. Certains morceaux de cet album peuvent être associés au genre du rock progressif (Métronomie 1 et 2, Cannabis…), le sortant ainsi de l'étiquette « variétés » à laquelle il était assigné. On note une évolution, à partir de cette date, vers un travail plus complexe en matière de composition. Nino Ferrer and Leggs paraît en 1973.

En 1968[2],[3], Nino a acheté une maison de style colonial à Rueil-Malmaison, La Martinière, côte de la Jonchère, qu'il a fait équiper d'un studio d'enregistrement. Cette propriété, lui rappelant sa terre d'enfance, la Nouvelle-Calédonie, lui inspire les paroles de la chanson South, qu'il enregistre d'abord en anglais en novembre 1973, premier titre de l'album Nino and Radiah sorti en 1974[4]. La photographie de la pochette — où Nino Ferrer apparaît, habillé, avec Radiah Frye, entièrement nue, appuyée sur son épaule — est prise dans son jardin. Mais c'est avec sa version française, Le Sud, que cette composition est un immense succès. Le disque se vend à plus d'un million d'exemplaires et devient un des tubes du printemps 1975. Ce succès permet à Nino Ferrer, d'acquérir en 1976 « La Taillade », une bastide située au cœur du Quercy Blanc, dans la région des Vaux près de Montcuq, qu'il équipe également d'un studio d'enregistrement.

L'après Le Sud

Il est difficile à Nino d'assurer la continuité d'un pareil succès et les albums suivants (Suite en œuf en 1975, Véritables variétés verdâtres en 1977) ne marchent que très moyennement, échecs parfois occultés par un ou deux 45 tours qui, eux, remportent un succès appréciable. En 1979 sort l'album Blanat, puis Nino part en tournée avec Jacques Higelin.

Entre 1981 et 1983 sortent La Carmencita, Ex-Libris, Rock'n'roll cowboy (dont Frank Margerin dessine la pochette). 13e album (1986) passe, quant à lui, complètement inaperçu mais, au début des années 1990, il renoue avec le succès, auprès d'une nouvelle génération en Italie puis en France, grâce à la sortie d'une compilation qui permet de faire découvrir, à côté de succès historiques, d'autres compositions plus rares.

En 1982, Nino Ferrer tente de se lancer, avec enthousiasme, dans le cinéma, en jouant l'un des rôles principaux (celui du docteur Steve Julien) du film Litan de Jean-Pierre Mocky, mais le film est à sa sortie un cuisant échec, étant violemment mis à bas par la critique. Du fait de cet échec, les producteurs et réalisateurs ne lui proposeront plus de rôles, ce qui l'affectera grandement.

En 1989, Nino, de nationalité italienne, demande et obtient sa naturalisation française pour, selon ses dires, célébrer le bicentenaire de la Révolution française. Il enregistrera l'hymne national La Marseillaise accompagné par une chorale de Montcuq, qu'il fera se produire lors d'une émission Champs-Élysées de Michel Drucker.

Sous l'égide d'Yves Bigot et Philippe Poustis (respectivement directeur général et directeur artistique de Fnac Music), il sort en 1993 un autre disque, La Désabusion, dont les bases ont été enregistrées dans son studio à la Taillade et les cuivres au studio Polygone de Toulouse, avec la présence du guitariste Micky Finn et prépare une nouvelle tournée. Il expose ses peintures à Paris, puis part en tournée avec le groupe anglais de Micky Finn, les Leggs. Un ultime album, composé de différents titres chantés et/ou écrits par des membres de sa famille (son fils Arthur et sa femme Jacqueline Monestier, dite Kinou) et quelques amis musiciens sort en 1993, La Vie chez les automobiles.

Vie privée

Nino Ferrer rencontre en 1967 Jacqueline Monestier, dite « Kinou », qui deviendra sa femme et avec qui il aura deux fils : Pierre Ferrari[5], né en septembre 1973, et Arthur Ferrari, né le 14 février 1979[2].

En 1970, Nino s'est un temps éloigné de Kinou pour vivre une brève liaison avec Brigitte Bardot[6].

Suicide

En juin 1998, cinq ans après son dernier album, sa mère Mounette meurt des suites d'une longue maladie, à l'âge de 86 ans. Deux mois après, le 13 août 1998, le chanteur se tire une balle dans le cœur au milieu d'un champ de blé situé au château de la Taillade à Saint-Cyprien. Il aurait eu 64 ans deux jours plus tard.

Richard Bennett raconte que, quelques mois avant sa disparition, Nino lui téléphone car il passe dans une boîte, où il va le retrouver. Il est désabusé et déclare : « La prochaine fois que l'on va se voir, ça sera pour se raconter nos maladies, nos histoires de prostate. » J'essaie de lui remonter le moral, mais il ajoute : « Tu te rends compte, j'ai écrit, composé et produit près de deux cents chansons, et les gens n'en connaissent que trois. C'est comme un peintre prolifique dont on ne connaîtrait que trois tableaux, car tous les autres sont dans des coffres. » Bennett ajoute que « Nino a toujours été excessif, ultra-sensible et contradictoire et sa situation le minait. »

Style musical

Avant tout, Ferrer était un musicien et un chanteur de jazz, et supportait mal d'être considéré comme un chanteur de « variétés » ; en fait, il avait du mal à concilier le succès, ou sa maison de disques lui imposait de sortir des titres « commerciaux », comme ceux des chanteurs de variétés de l'époque, les titres de jazz se vendant mal. Mais Ferrer était auteur-compositeur, tandis que le plus grand nombre des chanteurs dits de « variétés » n'étaient le plus souvent que de simples interprètes. Le rêve de Ferrer était d'enregistrer un disque 33 tours de pur jazz, avec de grands noms pour l'accompagner. Tout au long de sa carrière, il limita les interviews, car il craignait plus que tout de parler d'un personnage qui n'était pas le sien, et surtout de faire des dérapages, où il serait amené à attaquer le « star system » et l'industrie du disque, déplorant qu'un musicien de talent ne puisse mener la carrière de son choix, pour obéir à des choix dictés, de masses, et de goûts jugés par lui-même artificiels. Ferrer, malgré le succès, était profondément frustré et malheureux.

Ses choix artistiques le poussaient à composer des albums-concepts, comme celui de Métronomie en 1972 : sa frustration ne sera que plus grande, car seul le titre La Maison près de la fontaine se vendra bien sous le format 45 tours, et le reste de l'album, soit 7 titres, passera inaperçu du grand public. Il restera toujours attaché à son album-concept Métronomie, et par la suite, à l'occasion de rééditions de l'album, il ajoutera de nouveaux titres, de telle sorte, qu'à un moment, l'album aura 16 titres, au lieu des 8 titres originels. Il se retrouve en totale contradiction avec les rêves de ses débuts, au milieu des années 1950, où il souhaitait se construire une carrière de jazzman et où il voulait être libre pour l'élaboration des titres de ses disques, en refusant de suivre les genres musicaux du moment. Ainsi, entre 1960 et 1964, il pourra échapper à la vague « yéyé », où de jeunes chanteurs chantaient des adaptations de chansons américaines pour l'industrie du disque. Par la suite, Ferrer se détournera des disques américains, et se tournera plus volontiers vers le folklore brésilien de la bossa-nova, plus jazz pour lui, et où il puisera des adaptations originales. Ferrer vouait une profonde haine aux chanteurs « yéyés » qu'il considérait comme de jeunes « parvenus », des « fils ou filles à papa », des « petits bourgeois », souvent des enfants de producteurs, ou de personnes fortunées influentes, plus ou moins liés au monde du disque et au monde du spectacle qui allaient sur scène après souvent moins de 6 mois de carrière, alors que lui écumait les scènes depuis une dizaine d'années et qu'il avait trimé pour enregistrer son premier disque et qu'eux, sortaient à peine du lycée des « élites » fortunées. Il considérait que les chanteurs « yéyés » faisaient passer la musique pour une simple marchandise et considéraient le métier de chanteur comme un passe-temps et facile, alors que ce n'était absolument pas le cas. Lors de ses passages à la télévision, il se montrera toujours en retrait ou à part des anciens chanteurs « yéyés » (tels que Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Jacques Dutronc…), apparaissant en des séquences indépendantes et n'accordant aucun entretien.

Au fil des années, même s'il était devenu riche et célèbre, avec une carrière de « chanteur de variétés », une certaine frustration va naître, car Ferrer ne menait pas la carrière qu'il rêvait d'avoir et à partir des années 1980, il va espacer la sortie de ses albums. Cependant, il ne renonçait pas à sortir un album de pur jazz, ayant des contacts avec des jazzmen renommés comme George Benson, Michel Petrucciani ou Al Jarreau, par exemple. Le 18 mai 1985, lors d'une émission « Champs-Élysées » de Michel Drucker, on lui demanda de chanter la chanson Le Sud en play-back avec une version synthétiseur (plus commerciale) mais Ferrer refusa et, contre toute attente, chanta la chanson dans une version très épurée, avec sa simple guitare, en public et de manière très jazzy, ce qui, dans son esprit, était une façon de protester contre l'industrie du disque et du spectacle[7]. Durant la fin des années 1970 et les années 1980, il refusera de sortir le moindre album avec un synthétiseur, contre l'avis de sa maison de disque (Barclay) préférant opter pour les instruments traditionnels (guitare, piano, batterie...)

Lors de ses concerts, la musique de ses titres était jouée de façon très jazzy, histoire de prendre une certaine revanche à l'encontre de sa maison de disques et non envers le public pour lequel il avait un profond respect. En concert, d'une certaine façon, il pouvait montrer la vraie facette de ses talents, à mille lieues de sa frustration qui, elle, restait cachée ; ce qui montrait la fragilité du personnage.

Discographie

Albums studio

Albums en public

45 tours quatre titres (EP) et singles

Bel Air - Score pour les 2 premiers, Riviera ensuite, jusqu'en 1971. Ne sont cités que les pressages français.

  • 1963 : Pour oublier qu'on s'est aimé ; Souviens-toi / C'est irréparable ; 5 bougies bleues
  • 1964 : Ferme la porte ; Je reviendrai / Oh ! Ne t'en va pas ; Ce que tu as fait de moi (Nino Ferrer et les Jubilées)
  • 1965 : Viens je t'attends ; Au bout de mes vingt ans / Jennifer James ; Tchouk-ou-tchouk
  • 1966 : Mirza ; Les cornichons / Il me faudra… Natacha ; Ma vie pour rien
  • 1966 : Le monkiss de la police ; Monkiss est arrivé / Avec toi j'ai compris le monkiss ; Y'a que toi monkiss (Nino ferrer et les Gottamou)
  • 1966 : Alexandre ; Oh ! Hé ! Hein ! Bon ! / Le blues des rues désertes ; Longtemps après
  • 1966 : Je veux être noir ; Si tu m'aimes encore / La bande à Ferrer (1re partie) ; La bande à Ferrer (2e partie)
  • 1967 : Le téléfon ; Je cherche une petite fille / Madame Robert ; Le millionnaire
  • 1967 : Mao et Moa ; Je vous dis bonne chance / Mon copain Bismarck ; N-F in trouble
  • 1968 : Le roi d'Angleterre ; Il me faudra… Natacha / Les petites jeunes filles de bonne famille ; Monsieur Machin
  • 1968 : Mamadou Mémé ; Œrythia / Les yeux de Laurence ; Non ti capisco più
  • 1969 : Je vends des robes ; La Rua Madureira / Tchouk-ou-tchouk ; Le show-boat de nos amours
  • 1969 : Agata ; Un premier jour sans toi / Justine ; Les hommes à tout faire
  • 1970 : Oui mais ta mère n'est pas d'accord / Le blues anti-bourgeois
  • 1970 : Viens tous les soirs / L'amour, la mort, les enterrements
  • 1971 : Les Enfants de la patrie / La Maison près de la fontaine
  • 1975 : Le Sud / The garden (CBS) (Le Sud n'a été ajouté sur la réédition vinyle de l'album Nino and Radiah qu'en 1982, puis sur CD)
  • 1975 : Alcina de Jesus / Les morceaux de fer (CBS)
  • 1976 : Chanson pour Nathalie / Moon (CBS)
  • 1978 : Joseph Joseph / L'Inexpressible (CBS)
  • 1981 : Pour oublier qu'on s'est aimé / Michael et Jane (WEA)
  • 1982 : Semiramis / Micky Micky (WEA)
  • 1983 : Il pleut bergère / Blues des chiens (WEA)
  • 1986 : L'arche de Noé : Création ; Chita Chita / L'arche de Noé (Le Chant du Monde)
  • 1989 : La Marseillaise / Il pleut bergère (2e plage réenregistrée avec les gens de son village) (Barclay)
Participations
  • 1964 : Les Dolly Brothers : Nino chante sur Hello Dolly (EP Barclay 72638, mais son nom ne figure pas sur la pochette.)
  • 1966 : Jerk avec Les Gottamou : Gamma-goochee ; All about my girl / Blues des Gottamou ; Gribouille (EP Riviera + rééd.CD. Nino est à la guitare sur les 4 plages).
  • 1969 : B.O.F. Tout peut arriver : Nino chante sur La route (inédit) (EP Riviera)
  • 1969 : La chanson de "Génie" (45 T AFP Bates, disque publicitaire monoface, avec 9 jingles composés et chantés par Nino)
  • 1972 : Sur l'album de l'adaptation française de Jésus-Christ Superstar, Nino chante Dites-moi ce qui se passe, avec J. Bennett (Barclay 80459)
  • 1975 : Chante Croco du ciel sur un single de Radiah (CBS 3753)

Musique de série télévisée

  • 1969 : Agence Intérim, série télévisée de Marcel Moussy et Pierre Neurrisse.
  • 1981 : Avec la chanson Riz complet, il est aussi l'auteur de la musique du film Quand tu seras débloqué, fais-moi signe ! réalisé par François Leterrier avec Christian Clavier, Anémone, Marie-Anne Chazel, Martin Lamotte, Philippe Léotard, etc.

Principales compilations

  • 1990 : L'indispensable (coffret Barclay 6 cd, 110 titres), à ne pas confondre avec le double cd du même titre, contenant 24 chansons.
  • 2004 : L'intégrale (coffret Barclay 12 cd + 1 dvd et 1 bd de 50 pages). Le vol. 2 des années 1960 contient 6 titres en version différente de l'originale. Le coffret contient plusieurs titres inédits uniquement sortis en 45 T ou seulement en Italie.
  • 2008 : Sacré Nino... (coffret Long Box Universal 3 cd 53 titres)
  • 2012 : Les 50 plus belles chansons de Nino Ferrer (coffret Barclay 3 cd)
  • 2013 : L'intégrale des enregistrements studio & live (coffret Barclay/Universal 14 cd) 206 pistes dont 9 inédites.

Vidéographie

  • 1996 : Nino Ferrer : Concert - Château de Marcillac, Polygram (no 195 279-3), VHS (EAN 325-9-1195-2793-0) : enregistré en 1994 au château de Marcillac (Saint-Cyprien), réédition DVD en 2011 par Alex Prod sous le titre Nino Ferrer : Anthologie - Son dernier concert, 90 min.
  • 2011 : Douce France : Nino Ferrer, documentaire de Laurent Lichtenstein et Jacques Pessis, France Télévisions / P6 Productions, 52 min[8].

Hommages

  • À la fin des années 1970, il apparaît dans Corto Maltese en Sibérie[9], bande dessinée d'Hugo Pratt, sous les traits du capitaine Nino, un officier mélancolique et désabusé, musicien à ses heures.
  • 1978 : Le « téléfon » est évoqué dans le 426e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens
  • 2005 : On dirait Nino, album de 15 reprises, par Alain Bashung, Miossec, -M-, Arno, Venus…
  • 2006 : Chanson pour Nino Ferrer, par Michel Arbatz, sur son album Retrouver le sud
  • 2008 : Autour de Nino[10] : Spectacle-hommage par son bassiste et ami Joël Segura
  • 2009 : The Nino's chantent Nino Ferrer, album de 15 reprises, par Laurent Madius, Benoît Simon et Tom Poisson, accompagné d'un spectacle éponyme (en tournée entre octobre 2009 et mai 2012[réf. nécessaire])
  • 2011 : Nino (une adolescence imaginaire de Nino Ferrer) de Thomas Bardinet
  • 2013 : « Événement Nino Ferrer ». Du 15 novembre 2013 au 16 février 2014, à l’occasion des 15 ans de la disparition de Nino Ferrer, la bibliothèque de Toulouse[11] propose une programmation d’animations autour de l’artiste.
  • Une salle de spectacles de Dammarie-lès-Lys, en Seine-et-Marne, porte son nom, l'Espace Nino-Ferrer[12]

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Christophe Conte et Joseph Ghosn, Nino Ferrer. Du Noir Au Sud., Éditions no 1, 2005
  • Frank Maubert, La mélancolie de Nino, Éditions Scali, 2006
  • Henry Chartier, Nino Ferrer : c'est irréparable, Éditions Le Bord de l'eau, 2007

Article

  • « Interrogations écrites : entretien avec Nino Ferrer », L'Autre Journal, no 93 04,‎ 1993, p. 44-45

Liens externes

Dernière modification de cette page 22.04.2018 10:20:40

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