Martha Argerich

Martha Argerich

Date de naissance 5.6.1941 à Buenos Aires, Argentine

Martha Argerich

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Martha Argerich, née le 5 juin 1941 à Buenos Aires, est une pianiste argentine, naturalisée suisse.

Enfant prodige du piano, elle a apporté à l'interprétation du répertoire romantique et moderne un souffle nouveau qui l'a propulsée rapidement sur le devant de la scène internationale. Plusieurs des grands concertos pour piano et orchestre tels ceux de Chopin, Schumann, Liszt, Tchaikovsky, Ravel, Prokofiev et Rachmaninov ont trouvé en Martha Argerich une interprète flamboyante et réfléchie. Fuyant la publicité, elle s'éloigne de la scène pendant une partie importante de sa carrière[1]. Artiste exigeante et femme de caractère, elle n'accorde que peu d'entrevues, et ne joue plus, depuis quelques années, qu'en formation de musique de chambre ou avec orchestre. Elle est considérée comme une des pianistes les plus talentueuses de son époque.

Biographie

Le nom d’Argerich est typiquement catalan, porté par plusieurs centaines de personnes en Catalogne espagnole[2]. Son père est en effet issu d'une lignée de Catalans installés à Buenos Aires depuis le XVIIIe siècle. Ses grands-parents maternels, quant à eux, étaient des juifs russes.

Ses dons pour la musique sont remarqués dès l'âge de deux ans et demi. Elle est alors capable de reproduire au piano les partitions que son frère étudie, ou rejoue immédiatement sur un piano un air qu'elle a entendu chanter[1]. Elle a la capacité, enfant, de jouer les octaves comme de simples notes (Eugene List). Sa mère la présente, à l'âge de cinq ans et contre son gré (la petite Martha voulait être médecin[3]), à Vincenzo Scaramuzza qui lui donnera ses premières leçons de piano et favorisera le développement de sa sensibilité et de son lyrisme naturels. Elle a été dirigée dans un de ses premiers concerts pour le concerto pour piano de Schumann, à onze ans, au Teatro Colón, par Washington Castro (es)[4].

En 1949, à l'âge de huit ans, elle joue en concert le Concerto pour piano no 1 en do majeur, op. 15 de Beethoven, le Concerto pour piano no 20 en ré mineur, K. 466 de Mozart ainsi que la Suite française no 5 en sol majeur, BWV 816 de Bach.

En 1955, la famille Argerich émigre en Europe. Grâce à une bourse octroyée par l’État argentin (à l’époque, dirigé par Juan Perón), Martha Argerich étudie avec de nombreux grands maîtres à Londres, Vienne, de même qu'en Suisse : Bruno Seidlhofer, Friedrich Gulda, Nikita Magaloff, Madeleine Lipatti. Elle complétera sa formation auprès d'autres grands noms : Arturo Benedetti Michelangeli, Stefan Askenase et Abbey Simon[5]. De tous ses professeurs, Argerich confie que c'est Gulda qui a été le plus important pour elle : « De tous mes professeurs Gulda a été celui qui m'a le plus aidée. Ses explications étaient claires, il me critiquait réellement […] »[6]

En 1957, âgée de seulement 16 ans, elle remporte deux concours importants en l'espace de deux semaines[1] : le concours international d'exécution musicale de Genève (conjointement avec Dominique Merlet) et le Concours Busoni à Bolzano[7]. C'est lors de ce dernier concours qu'elle rencontre Michelangeli à qui elle demandera des leçons quatre ans plus tard.

En 1965, elle fait sa marque lors du Concours international de piano Frédéric-Chopin de Varsovie. Sa maîtrise exceptionnelle de l'instrument et sa sensibilité remarquable lui font remporter trois prix[1] : le premier prix, le prix du public et celui de la meilleure interprétation des Mazurkas[8]. « Martha Argerich est la première à se présenter sur scène. Elle a déjà attiré l'attention du public par la qualité de son jeu [pianistique] lors des éliminatoires. Sa prestation est alors attendue avec fébrilité. Les brillantes études et mazurkas interprétées avec fougue confirmèrent sa technique extraordinaire, le public accueillant sa prestation en lui offrant une ovation spontanée » [9]. Critiques et spectateurs ne tarissent alors pas d'éloges[10], [11].

L'année suivante, elle commence une carrière professionnelle au Lincoln Center de New York.

Artiste rebelle, son indépendance – qu'elle revendique farouchement – est parfois source de problèmes pour les organisateurs de concerts : elle peut se désister au dernier moment, se présenter pour son récital et décider de changer le programme ou encore cesser abruptement de se produire malgré un carnet de prestations rempli pour plusieurs mois. C'est ainsi qu'elle décide brusquement de se retirer de la scène de 1961 à 1965, après avoir donné naissance à son premier enfant, puis, à nouveau, entre 1973 et 1976[1]. Elle n'a jamais été poursuivie en rupture de contrat simplement parce que, jalouse de son indépendance, elle n'en a jamais signé[12]. Son caractère entier se manifeste jusque dans sa discographie : aucune grande série d’œuvres d'un même compositeur à l'instar de Brendel, d'Ashkenazy ou de Pollini. Elle interprète ce qu'elle aime au gré de sa fantaisie.

Martha Argerich a été mariée trois fois. D'une première et brève liaison avec le compositeur et chef d'orchestre chinois Robert Chen (son nom « américain » ; il est connu aujourd'hui sous celui de Chen Liang-Sheng) était née une fille, Lyda Chen. De 1969 à 1973, elle est la femme du chef d'orchestre suisse Charles Dutoit avec qui elle collaborera régulièrement tant sur la scène que sur disque après leur séparation. Ils auront ensemble une fille, Annie Dutoit. Un troisième enfant, Stéphanie Argerich, naîtra de l'union avec son troisième époux, le pianiste américain Stephen Kovacevich[13].

De nature généreuse, Martha Argerich œuvre sans relâche afin de promouvoir de jeunes talents. Hélène Grimaud qui l'a rencontrée à 20 ans en 1989[14] lui rendra hommage dans un essai autobiographique Variations sauvages (2003) : « Martha, c'est la souveraineté de l'élan vital ... Ce qu'elle m'a transmis ? La force vitale de l'intuition. » En 1999, Martha crée à leur intention un concours international de piano, le Festival Martha Argerich de Buenos Aires, et, en juin 2002, le Martha Argerich Project de Lugano[15].

Elle participe à de nombreux jurys lors de concours importants et possède une réputation de juge opiniâtre. Elle a ainsi démissionné de son poste de juré lors du Concours international de piano Frédéric-Chopin de 1980 lorsque le pianiste croate Ivo Pogorelić fut éliminé au deuxième tour.

Martha Argerich réside présentement à Bruxelles avec sa fille Stéphanie et accueille régulièrement de jeunes pianistes. Elle est réputée pour se coucher au petit matin après avoir joué du piano, écouté de la musique et participé à de longues conversations sur son blog[16]. Martha Argerich possède également un pied-à-terre dans le seizième arrondissement de Paris, dans le même immeuble qu'habite Nelson Freire.

En 1990, Martha Argerich a été traitée avec succès pour un mélanome. Malheureusement, elle a rechuté en 1995 avec des métastases pulmonaires et un envahissement des ganglions lymphatiques. Un traitement est institué au John Wayne Cancer Institute. Il consiste en une lobectomie pulmonaire associée à un vaccin expérimental[17] et permet d'obtenir une nouvelle rémission. En remerciement, Argerich donne un récital à Carnegie Hall au bénéfice de l'Institut[18]. Tabagique, Argerich abandonne la cigarette après son traitement. Son cancer n'est pas réapparu à la date de 2015.

La première biographie mondiale de la pianiste est sortie aux éditions Buchet-Chastel en février 2010. Bernard Pivot écrit dans une chronique : « Martha Argerich est une artiste si riche et si complexe, une femme d’une telle densité, qu’il n’était pas commode d’écrire sa biographie, même avec son accord et sa participation. Le livre d’Olivier Bellamy mérite les ovations du public »[19].

En 2002 Georges Gachot (de) a réalisé le premier film sur Martha Argerich Martha Argerich, conversation nocturne. Ce film a obtenu différents prix comme le prix Italia 2002, le Golden Prague 2002, le Premio Asolo 2003, le prix Citation musique décerné par l'Unesco en 2002.

Un film sur sa vie, Bloody Daughter, réalisé par sa fille Stéphanie Argerich Blagojevic, a été montré dans différents festivals en 2013[20].

Carrière

Le répertoire de Martha Argerich est très vaste, allant de Bach au compositeur contemporain d'origine russe Alexandre Rabinovitch[21], en passant par Beethoven, Chopin, Liszt, Debussy, Franck, Ravel, Prokofiev, Bartók, Stravinski, Tchaikovsky, Rachmaninov et bien d'autres[1].

Artiste réclamée par les chefs d’orchestre et les orchestres les plus prestigieux, Martha Argerich se produit dans de nombreux festivals de musique aux États-Unis, en Europe et au Japon. Elle joue régulièrement en compagnie du pianiste brésilien Nelson Freire – son grand ami depuis 1957[22] –, du pianiste Alexandre Rabinovitch, du violoncelliste Mischa Maisky et du violoniste Gidon Kremer[15].

Son premier disque, enregistré en 1960 par la Deutsche Grammophon, incluant des œuvres de Chopin, Brahms, Ravel, Prokofiev et Liszt, lui valut les éloges de Vladimir Horowitz. Quelques années plus tard, elle enregistre la troisième sonate de Chopin de même que la Polonaise op. 53 du même compositeur. Suivront de nombreux disques dont le troisième concerto pour piano et orchestre de Prokofiev, enregistré avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction du chef d'orchestre italien Claudio Abbado, en 1968.

Elle est, pour certains, la dernière pianiste de légende[23], la meilleure pianiste de sa génération, par sa grande sensibilité alliée à une technique virtuose, à proprement parler, stupéfiante, et à une imagination sans bornes[15]. Sa technique pianistique est considérée comme l'une des plus impressionnantes dans le cercle relativement restreint des plus grands interprètes contemporains. Certains n'hésitent pas à la comparer à Vladimir Horowitz ou à Maurizio Pollini[24]. Bien que certains critiques trouvent sa dynamique sonore et ses tempi parfois exagérés, son jeu est caractérisé par un son puissant malgré son étonnante immobilité des poignets.

Il serait néanmoins plus judicieux de la comparer à Friedrich Gulda dont elle fut l'élève et a conservé la technique ainsi que la stylistique de jeu très aseptisé, sans fioriture, aux tempi très souvent plus rapides que la plupart de ses confrères.

Atteinte de myopie et timide sur scène[15], Martha Argerich a plusieurs fois exprimé un sentiment de « solitude » lorsqu'elle joue en soliste[1],[25]. De fait, depuis 1980, à l'exception d'un récital au Carnegie Hall de New York en faveur d'une fondation de lutte contre le cancer et d'un autre au Festival de Beppu (Japon) - dont elle est la directrice artistique depuis 1996 -, elle joue très rarement seule, préférant les concertos, la musique de chambre, ou encore les œuvres pour deux pianos dont elle partage l'exécution avec le pianiste Nelson Freire[26]. Elle s'est néanmoins produite lors du Festival de Verbier en 2008, où elle a entre autres interprété la Partita no 2 de Bach et en 2014.

Elle est également appréciée pour ses enregistrements d’œuvres de compositeurs du XXe siècle, tels que Rachmaninoff, Olivier Messiaen ou Prokofiev. Shura Cherkassky n'a cessé de louer le « génie » de Martha Argerich ; Stephen Kovacevitch parle, quant à lui, « d'une facilité et d'une aisance au-delà de tout entendement ». « Un phénomène de la nature » (Eugène List).

Prix

Artiste exceptionnelle entrée de son vivant dans la légende, Martha Argerich a été largement récompensée :

  • 1957 : premier prix au Concours international de musique de Genève
  • 1957 : premier prix du Concours Busoni
  • 1965 : premier prix au Concours international de piano Frédéric-Chopin
  • 1996 : officier de l’ordre des arts et des Lettres (France)
  • 1997 : Accademia di Santa Cecilia (Rome)
  • 2001 : Musician of the year (‘’Musical America’’)
  • 2004 : commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (France)
  • 2005 : ordre du Soleil Levant, Rayons d’Or avec rosette (Empereur du Japon)
  • 2005 : Praemium Imperiale (Japan Art Association)
  • 2016 : Kennedy Center Honors (USA)
  • 2016 : Commandeur de l'Ordre de la Couronne (Belgique)

Pour ses nombreux enregistrements qui ont fait date dans l’histoire de la musique, Martha Argerich s’est vue décerner :

  • 1999: Grammy Award pour la meilleure interprétation des Concertos pour Piano No 1 & 3 de Prokofiev et du Concerto pour Piano No 3 de Bela Bartok (EMI)
  • Gramophone Artist of the Year, Best Piano Concerto Recording of the Year pour ses Concertos de Chopin (EMI)
  • 2004 : Grammy Award de la meilleure prestation de musique de Chambre pour Ma Mère L'Oye de Ravel et la suite Cinderella de Prokofiev (arrangement pour deux pianos) en compagnie de Mikhail Pletnev (DG)
  • 2005 : Grammy Award de la meilleure prestation instrumentale avec orchestre pour les concertos pour piano No 2 & 3 de Beethoven, direction Claudio Abbado (DG)
  • Choc du Monde de la Musique pour son Récital d’Amsterdam (EMI)
  • Künstler des Jahres der deutschen Schallplattenkritik pour la suite Cinderella (arrangement pour deux pianos) en compagnie de Mikhail Pletnev (DG)
  • 2016 : Médaille d'or du mérite des beaux-arts (Espagne)[27]

Elle a également été nommée pour les « Grammy Awards » suivants :

  • Martha Argerich and Friends / Live from the Lugano Festival (EMI)
  • Meilleur Album de musique classique
  • Meilleure musique de chambre
  • Concertos pour Piano 2 & 3 de Beethoven. Mahler Chamber Orchestra. Direction Claudio Abbado (DG)
  • Meilleure Soliste

Discographie et vidéographie partielles

Une discographie complète est maintenue à jour par les nombreux admirateurs d'Argerich. Il existe d'elle plus de 100 CD d'enregistrements. Les titres disponibles sont répertoriés sur plusieurs sites, notamment "Argerich-Discography," (en) et Martha Argerich Recordings.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martha Argerich » (voir la liste des auteurs).

  1. « Martha Argerich », Piano bleu (consulté le 11 octobre 2008) (fr).
  2. Répartition du nom de famille "Argerich" en Espagne..
  3. « Martha Argerich, the untamable / At the same moment Sun and black Moon », Olivier Bellamy, pour Le Monde de la musique, mai 2001 (consulté le 7 novembre 2008).
  4. « una-visita-todo-un-acontecimiento »
  5. (en) Donald Minaldi Musician of the Year 2001 Martha Argerich, "Musical America", 2001
  6. Juergen Mayer-Josten (propos recueillis par) (trad. de l'allemand), Conversations, Fondettes/Paris, Van de Velde, 1989, 192 p. (ISBN 2-85868-143-0, OCLC 417486254, notice BnF no FRBNF35039257), p. 12. L'interview lui-même est antérieur à 1974.
  7. Concours international de piano Ferruccio Busoni (1957).
  8. (Traduction de l'article original en polonais).
  9. ZYCIE WARSZAWY, 6 mars 1965.
  10. Traduction de l'article original en polonais « Depuis le début de la prestation d'Argerich, les émotions des auditeurs aussi bien que celles des critiques s'intensifiaient. Dès avant sa seconde apparition sur scène, les critiques l'avaient surnommée « la coqueluche des auditeurs. ». Beaucoup de superlatifs avaient été utilisés pour qualifier son jeu [pianistique] : « merveilleux », « passionné », « étincelant », « plein de tempérament », « techniquement parfait », « distingué » » - ZWIERCIADYO, 4 avril 1965.
  11. (Traduction de l'article original en polonais) « Personne ne pouvait discuter le premier prix attribué à l'Argentine Martha Argerich. Son jeu [pianistique] étincelant, sa technique parfaite, sa prestation brillantissime et sa virtuosité toute romantique lui gagna d'emblée la faveur du public. Son interprétation des Mazurkas, pour lesquelles elle reçut le prix de la Radio polonaise, étaient tellement dansante et mélodieuse qu'elle atteignait pratiquement un sommet. » - TRYBUNA MAZOWIECKA, 20-21 mars 1965.
  12. « Martha Argerich, the untamable », Roger Bellamy pour Le Monde de la musique, mai 2001 (consulté le 7 novembre 2008) (en).
  13. (en) Hauptfuhrer, Jenny & Vespa, Mary « A Top Woman Pianist, Martha Argerich, Nearly Gave Up Her Steinway for Steno », people.com, 7 avril 1980 (consulté le 18 janvier 2011).
  14. « Her Way », sur The New Yorker (consulté le 10 février 2017)
  15. Martha Argerich, conversation nocturne (2002).
  16. « Martha Argerich, the untamable, Brussels, Stephanie and the pianists », Olivier Bellamy, pour Le Monde de la musique, mai 2001 (consulté le 7 novembre 2008) (en).
  17. Le traitement actuel de certains cancers se dirige vers une vaccinothérapie élaborée à partir des propres cellules de l'individu atteint. Ce traitement est encore au stade expérimental.
  18. (en) Toronto Globe and Mail, concert review, 28 mars 2000.
  19. Bernard Pivot, « Le piano pas bien tempéré », Le Journal du Dimanche,‎ 27 mars 2010 (lire en ligne)
  20. http://www.artsjournal.com/slippeddisc/2013/08/marthas-bloody-daughter-is-a-masterpiece-of-intimacy-and-restraint.html.
  21. Incantations - Schwanengesang an Apollo - Belle musique No 3 - Liebliches lied.
  22. (en) « Nelson Freire sent us a few lines about his friendship with Martha Argerich », Nelson Friere (consulté le 7 novembre 2008).
  23. « "Martha is a survival" », Ivry Gitlis (consulté le 7 novembre 2008) (en).
  24. Traduction de l'article original en polonais « Bien des pianistes talentueux ont tenté d'interpréter la difficile Étude en Do-majeur Op.10 jusqu'à ce qu'Horowitz l'enregistre, mais nul ne lui a succédé aussi brillamment que Martha Argerich. Depuis ses débuts, cette phénoménale Argentine a montré l'étendue de ses extraordinaires possibilités dans les passages pour la main droite stupéfiants de luminosité - sa rapidité d'exécution et son expressivité au cours de cette Étude sont restées inégalées ; et une telle prestation du Prélude en Ré mineur n'a jamais été entendue depuis Maurizio Pollini, le gagnant de ce Concours, l'a interprétée cinq ans auparavant. » - STOLICA, 7 mars 1965.
  25. « This harmony within a group of people gives me a strong and peacefull feeling - Martha Argerich dans Evening Talks »
    (NdT)« Cette harmonie au sein d'un groupe me donne une sensation de force et de paix (intérieure) ».
  26. Serge Rachmaninov, Concerto pour piano no 3 - Suite no 2 pour 2 pianos, opus 17, Ricardo Chailly - Phillips.
  27. (es) « Real Decreto 736/2016, de 23 de diciembre, por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoría de oro, a las personas y entidades que se relacionan », sur Boletin de Estado, 2016 (consulté le 19 janvier 2016) [PDF].
  • Dean Elder, Pianists at Play, Kahn and Averill, 17 janvier 1998 (ISBN 978-1-871082-10-4 et 1-871082-10-2)

Annexes

Bibliographie

  • The new Grove Dictionary of Music and musicians, sadie, Stanley - 1981 - Londres: Macmillan, (ISBN 0-333-23111-2)
  • American Record Guide, 11 janvier 1996, p. 156(1); 19 septembre 1996, p. 210(1); May 1, 1997
  • Daily Telegraph, 26 mars 1999
  • Dallas Morning News., 23 février 1997, p.7C; 29 juillet 1998, p. 29A; 28 octobre 1998, p. 33A; 29 décembre 1998, p.23A; 6 juillet 1999, p. 19A
  • Independent., 4 mars 1994; 12 octobre 1998, p. 11; July 30, 1999, p.18
  • New Statesman., 2 avril 1999
  • Newsday. December 1, 1996, p. C27; 28 octobre 1997, p. B09
  • USA Today., 29 août 1995
  • Martha Argerich - L'Enfant et les sortilèges, par Olivier Bellamy, P.280 - Buchet-Chastel - Paris, fév. 2010

Filmographie

  • Georges Gachot a réalisé un film documentaire sur Martha Argerich Martha Argerich, conversation nocturne (2002). Ce film a obtenu le prix Italia 2002, le Golden Prague 2002, le Premio Asolo 2003, le prix Citation musique décerné par l'Unesco en 2002
  • Bloody Daughter de Stéphanie Argerich (2012, 95 min) avec Martha Argerich, Stephen Kovacevich, Lyda Chen et Stéphanie Argerich.
  • The Orchestra, interprète de la sonate n°2 de Chopin sur le film de Zbig Rybczynski.

Liens externes

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