Maurice Chevalier

Maurice Chevalier

Date de naissance 12.9.1888 à Paris, Île-de-France, France

Date de décès 1.1.1972 à Paris, Île-de-France, France

Maurice Chevalier

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Maurice Chevalier
Maurice Chevalier en 1959.

Nom Maurice Auguste Chevalier
Surnom Le patron[n 1], Maurice de Paris[1],[2], Momo.
Naissance septembre 1888 12 (12-septembre-1888) (Erreur dexpression : mot « septembre » non reconnu ans)
Paris, France
Nationalité Française
Mort janvier 1 1972
Paris, France
Profession(s) Acteur
Chanteur
Participations La Veuve joyeuse
Le silence est d'or
Gigi
Ariane

Maurice Chevalier, né Maurice Auguste Chevalier[3] le 12 septembre 1888 à Paris 20e et mort le 1er janvier 1972 à Paris 15e, est un chanteur et acteur français.

D'abord chanteur de « caf'conc' » dans le quartier de Ménilmontant, qu'il contribue à populariser[4], Maurice Chevalier devient, dans les années folles, un des artistes les plus populaires du music hall français[n 2],[5],[6], avant d'entamer une fructueuse carrière d'acteur à Hollywood dans les années 1930. Deux fois nommé à l'Oscar du meilleur acteur, il tourne notamment sous la direction de Ernst Lubitsch et entame une liaison amoureuse avec Marlène Dietrich. De retour en France, il continue à travailler pendant la guerre ; il est brièvement inquiété en 1945, sans pour autant perdre son succès. Alternant tours de chant et cinéma, en France (Le silence est d'or en 1947, Ma pomme en 1950) et à Hollywood (Ariane en 1957, Gigi en 1958), il fait ses adieux à la scène en 1968.

Souvent affublé d'un canotier, d'une canne et d'un nud papillon, Maurice Chevalier représenta au long de sa carrière une certaine image de la France et du français à l'étranger, et notamment aux États-Unis : celle du Parisien typique, gouailleur, souriant, désinvolte et charmeur[7],[8]. Star internationale de son vivant, il est aujourd'hui encore l'un des chanteurs français les plus connus dans le monde[9]. Plusieurs de ses chansons furent de grands succès populaires, telles Prosper (Yop la boum), Dans la vie faut pas s'en faire, Ma Pomme, Ça sent si bon la France, Ça fait d'excellents Français, sa version de Y'a d'la joie, Thank Heaven For Little Girls ou encore son dernier enregistrement, la chanson du film Les Aristochats.

Biographie

Maurice Chevalier fait de modestes débuts dans les « caf'conc' » de « Ménilmuche » dès la fin du XIXe siècle. C'est en 1909 qu'il tombe amoureux de Mistinguett et qu'il quitte la chanteuse Fréhel pour elle. Leur liaison s'arrêtera en 1919. Désormais jeune premier, il incarne pendant les années folles un gandin frivole à l'accent faubourien qu'il garde lorsqu'il parle, en réalité parfaitement, anglais. Le phonographe relaie ses succès à la scène dans diverses revues et opérettes. Valentine et Dans la vie faut pas s'en faire sont des triomphes des années 1920, toutes écrites par Albert Willemetz. C'est ainsi qu'il a l'occasion de faire remonter une dernière fois sur scène La Goulue, créatrice du cancan moderne, et modèle de Toulouse-Lautrec, que le public ne reconnaît plus.

En 1927, il se marie avec Yvonne Vallée et commence, cette même année, une carrière cinématographique à Hollywood qui l'éloigne de la France jusqu'en 1935 où il s'illustre notamment en 1934 dans les deux versions, anglaise et française, de La Veuve joyeuse d'Ernst Lubitsch. Il rencontre Duke Ellington qu'il fait engager pour sa première partie à Broadway. Il rencontre aussi à Hollywood Marlène Dietrich, ce qui entraînera son divorce d'avec Yvonne. Le tube qui le fait connaître aux États-Unis est composé par Al Sherman et Al Lewis et s'intitule Living In the Sunlight, Loving In the Moonlight (du film de la Paramount La Grande Mare The Big Pond).

En perte de vitesse à Hollywood, il décide de rompre avec la MGM et de rentrer en France. Nous sommes en 1935, ce sont de nouveaux succès de la chanson : Prosper (1935), Ma Pomme (1936), Y'a d'la joie (1937) créée par un jeune auteur dont le nom deviendra célèbre, Charles Trenet, puis la Marche de Ménilmontant (1941) en hommage à son enfance.

Symbole de la réussite d'un « p'tit gars » du peuple, Maurice Chevalier est un travailleur acharné de la chanson populaire.

En 1939, après la déclaration de la guerre, il va chanter pour les troupes sur le front de nouvelles chansons dont Dexcellents Français (paroles et musique de Jean Boyer et Georges Van Parys), dans laquelle il décrit une France unie contre lenvahisseur, mais qui en elle-même montre le flottement qui suivit lentrée en guerre de la Troisième République. Cette chanson fut le symbole de la « drôle de guerre ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l'occupation allemande, il anime sur Radio-Paris des émissions de 30 minutes qui lui sont payées 60 000 francs chacune. Il n'arrêtera de travailler qu'en 1942 ; reproche lui en sera fait à l'heure de l'épuration de la Libération alors qu'il est déjà condamné à mort par contumace par un tribunal spécial à Alger le 27 mai 1944. Réf. nécessaire. En fait, il ne mit jamais les pieds en Afrique du Nord durant la guerre. Joséphine Baker, agent du contre-espionnage pour la Résistance, , parla de lui comme d'un collaborationniste nazi sur Radio Londres en mai 1944[10]. Pierre Dac fit depuis Londres une parodie grinçante de la chanson Et tout ça, ça fait d'excellents Français ![11] contre Chevalier, en raison de son manque dengagement au côté de la Résistance, l'accusant notamment de lâcheté, alors que Maurice protégeait une famille juive, sa compagne Nita Raya (danseuse et comédienne d'origine roumaine) et les parents de celle-ci auxquels il fournit de faux papiers.

Le couple dont la villa de la Côte d'azur, La Louque dans le quartier de La Bocca à Cannes[12], est réquisitionnée par l'aviation française, se réfugie pendant la guerre à Mauzac chez un couple de danseurs amis, Jean Myrio et Desha Delteil puis chez un ami résistant, le poète René Laporte[13]. Dans un entretien du 17 octobre 1946 au journal Jeudi-Cinéma, Nita Raya racontera « les journées et les nuits épouvantables qu'il a passées, non parce qu'il avait peur pour lui, mais parce qu'il s'était fait un devoir de sauver quelques êtres que le destin avait mis sur sa route. »

Menacé d'être fusillé à la Libération, il est finalement sauvé par le Parti communiste et lavé de tout soupçon de collaboration. Pierre Dac vint en personne demander au comité d'épuration que Chevalier soit entièrement et complètement blanchi. Le 30 novembre 1945, un rapport du comité national d'épuration des professions d'artistes dramatiques et lyriques, adressé au ministre des Beaux-Arts, conclut à la complète innocence de Maurice Chevalier. C'est par la chanson Fleur de Paris (1945) qu'il affirmera son blanchiment et son nouveau départ[13].

Très vite, il renoue avec le succès, allant même jusqu'à s'illustrer dans les années 1960 dans un genre inattendu, le twist, avec Le Twist du canotier, enregistré avec le groupe rock français Les Chaussettes Noires. À cette époque, il parraine également dès 1966 la jeune carrière de Mireille Mathieu qui deviendra très vite une vedette internationale.

De sa seconde moitié de carrière cinématographique, il faut remarquer son passage chez René Clair (Le silence est d'or) en 1947, Ariane de Billy Wilder avec Gary Cooper et Audrey Hepburn, la comédie musicale Gigi de Vincente Minnelli en 1958 (film aux 9 Oscars et 3 Golden Globe Awards), et sa participation à l'adaptation américaine de la trilogie de Marcel Pagnol : Fanny de Joshua Logan en 1961, dans lequel il interprète le rôle de Panisse. C'est au cours de ses tournées qu'il invente le one-man-show en 1948[14].

Il fut déclaré « dangereux » pour la sécurité des États-Unis et interdit d'entrée sur leur territoire de 1951 à 1955 pour avoir signé l'appel de Stockholm contre l'armement nucléaire.

Il se produira en 1956 à Paris, à l'Alhambra (Paris) rebaptisé l'Alhambra-Maurice Chevalier, et fera passer en première partie un orchestre iconoclaste dirigé par son jeune arrangeur talentueux de l'époque, Michel Legrand.

Retraite et décès

En 1967, Maurice Chevalier décide de mettre un terme à sa carrière et entame une tournée d'adieux à travers le monde. Le succès est au rendez-vous partout où il passe, dans près de vingt pays dont le Canada, la Suède, l'Angleterre, l'Espagne, l'Argentine et les États-Unis, où il reçoit un Tony Award spécial[15], venant couronner sa prestigieuse carrière. Il termine sa tournée à Paris, au théâtre des Champs-Élysées, où il se produit à guichets fermés du 1er au 20 octobre 1968. L'année suivante, il est honoré par Charles Percy lors d'une séance au Sénat américain[16], et le réalisateur Wolfgang Reitherman lui demande d'interpréter la chanson du film Les Aristochats[17], ce que Chevalier accepte de faire, en français et en anglais, par amitié pour Walt Disney[17],[18], mort quelques années plus tôt. Il reçoit à Cannes un trophée MIDEM pour célébrer ses 68 ans de carrière[18] et publie le dernier tome de ses mémoires, Môme à cheveux blancs.

Hospitalisé à l'hôpital Necker pour un blocage des reins le 13 décembre 1971[18], Maurice Chevalier s'y éteint le 1er janvier 1972 à 17 h, à l'âge de 83 ans. Aussitôt, des hommages affluent du monde entier et la presse internationale se fait l'écho de la disparition de celui que Le Parisien surnomme « Le Roi du music-hall[19] ». Le président Georges Pompidou salue la mémoire d'une « image de la France » dans laquelle « les Français se reconnaissaient volontiers[20]. » Le 5 janvier, une foule d'anonymes et de personnalités (dont Grace de Monaco, Louis de Funès, Michel Simon ou Georges Carpentier[21]) se réunit à l'église de Marnes-la-Coquette où ses obsèques sont célébrées. Maurice Chevalier est inhumé au « cimetière nouveau » de la ville, aux côtés de sa mère, et non loin d'Albert Willemetz, à qui il devait beaucoup de ses grands succès.

Après le décès en 2013 de sa dernière compagne, Odette Meslier, qui lui a survécu durant plus de quarante ans et à qui Maurice Chevalier avait légué ses effets et sa maison de Marnes-la-Coquette (« La Louque »), les biens du chanteur (dont des canotiers, des cannes, deux pianos d'études, des photos dédicacées de Marilyn Monroe, Marlene Dietrich ou encore Walt Disney, etc.) ou encore sa voiture ont été dispersés lors dune vente aux enchères le 9 décembre 2013 à Drouot[22].

Postérité

Hommages

Au début de l'année 1972, quelques jours après sa mort, Guy Lux anime une émission télévisée consacrée à Maurice Chevalier[23]. Plusieurs invités rendent hommage au fantaisiste (dont des amis comme Charles Trenet, Zizi Jeanmaire ou Charles Aznavour) et Paul Anka, venu spécialement des États-Unis, interprète une version personnalisée de My Way, qu'il intitule His Way. Quelques années plus tard, en 1981, Sammy Davis Jr. interprète au Lido un tour de chant hommage à Maurice Chevalier[24] (avec Mireille Mathieu et Charles Aznavour), son ami, qu'il qualifia dans une interview de GREATEST[n 3] (le plus grand). La même année, le maire de Paris Jacques Chirac inaugure une Place Maurice Chevalier[25] dans le quartier de Ménilmontant qu'il avait chanté et qui l'avait vu naître.

En 1988, le centième anniversaire de sa naissance est l'occasion d'une exposition au théâtre des Champs-Élysées[26] où Maurice Chevalier avait fait ses adieux à la scène, ainsi que d'une soirée intitulée Maurice de Paris, cinq fois 20 ans réunissant une trentaine d'artistes, sous la présidence de Zizi Jeanmaire[27]. Il y a également un numéro de lémission La Chance aux chansons diffusée sur TF1 qui lui a été consacrée où lanimateur Pascal Sevran est accompagné de Henri Betti qui fut son pianiste et compositeur de 1940 à 1945.

En France, il existe plusieurs rues portant le nom de Maurice Chevalier, comme dans le quartier de La Bocca à Cannes, à Goussainville ou Niort, mais la plus célèbre se trouve à Marnes-la-Coquette, là même où l'artiste avait acheté en 1952 l'ancienne maison du philanthrope britannique Sir Richard Wallace. L'école communale porte également son nom[28].

Un timbre est édité à son effigie en 1990[29].

Dans le dessin animé La Belle et la Bête (1991), « Lumière », le candélabre, est un hommage à Maurice Chevalier, en particulier lorsqu'il interprète la chanson C'est la fête.

Il fait partie des très rares artistes français à avoir été honorés par une étoile au Hollywood Walk of Fame à Los Angeles.

Carrière

Filmographie

Après quelques courts-métrages en France dans les années 1910, Maurice Chevalier commença une carrière à Hollywood. Certains films étaient tournés en français et en anglais, et sortaient à plusieurs mois d'intervalle dans leurs pays respectifs (Le Petit Café). En outre, le réalisateur n'était pas toujours le même d'une version à l'autre, comme pour L'Amour guide en 1933, et les noms des personnages pouvaient être légèrement différents.

Année Pays Métrage Titre français Titre original Réalisateur
1908 CM Trop crédules Jean Durand
1911 CM Une mariée qui se fait attendre Louis J. Gasnier
1911 CM Par habitude Max Linder
1912 CM La Valse renversante Georges Monca
1912 CM Une bougie récalcitrante Georges Monca
1917 CM Une soirée mondaine Henri Diamant-Berger
1922 CM Le match Criqui-Ledoux Henri Diamant-Berger
1923 CM Par habitude Henri Diamant-Berger
1923 LM L'Affaire de la rue de Lourcine Henri Diamant-Berger
1923 CM LAccordeur Henri Diamant-Berger
1923 LM Jim Bougne, boxeur Henri Diamant-Berger
1923 LM Gonzague Henri Diamant-Berger
1923 LM Le Mauvais garçon Henri Diamant-Berger
1929 LM La Chanson de Paris Innocents of Paris Richard Wallace
1929 LM Parade d'amour The Love Parade Ernst Lubitsch
1930 LM La Grande Mare The Big Pond Hobart Henley
1930 LM Playboy of Paris Ludwig Berger
1930 LM Paramount en parade Charles de Rochefort
1931 LM Le Petit Café Ludwig Berger
1931 LM Le Lieutenant souriant The Smiling Lieutenant Ernst Lubitsch
1931 LM Monnaie de singe[n 4] Monkey Business Norman Z. McLeod
1932 LM One Hour With You Ernst Lubistch
1932 LM Une heure près de toi Ernst Lubistch, George Cukor
1932 LM Aimez-moi ce soir Love Me Tonight Rouben Mamoulian
1933 LM L'Amour guide Jean Boyer, Gilbert Pratt
1933 LM Monsieur Bébé A Bedtime Story Norman Taurog
1933 LM The Way to Love Norman Taurog
1934 LM La Veuve joyeuse The Merry Widow Ernst Lubitsch
1935 LM Folies-Bergère Folies Bergère de Paris Roy Del Ruth
1936 LM Avec le sourire Maurice Tourneur
1937 LM Le vagabond bien aimé The Beloved Vagabond Curtis Bernhardt
1937 LM L'Homme du jour Julien Duvivier
1938 LM Fausses nouvelles René Clair
1939 LM Pièges Robert Siodmak
1947 LM Le silence est d'or René Clair
1949 LM Le Roi Marc-Gilbert Sauvajon
1950 LM Ma pomme Marc-Gilbert Sauvajon
1954 LM Un siècle d'amour Cento anni d'amore Lionello De Felice
1954 LM J'avais sept filles Jean Boyer
1957 LM Ariane Love in the Afternoon Billy Wilder
1958 LM Gigi Vincente Minnelli
1959 LM J'ai épousé un Français Count Your Blessings Jean Negulesco
1960 LM Can-Can Walter Lang
1960 LM Un scandale à la cour A Breath of Scandal Michael Curtiz
1961 LM 1-2-3-4 ou Les Collants noirs[n 5] Terence Young
1961 LM Fanny Joshua Logan
1960 LM La sage-femme, le curé et le bon Dieu Jessica Jean Negulesco et Oreste Palella
1962 LM Les Enfants du capitaine Grant In Search of the Castaways Robert Stevenson
1963 LM La Fille à la casquette A New Kind of Love Melville Shavelson
1964 LM Panic Button George Sherman et Giuliano Carnimeo
1964 LM I'd Rather Be Rich Jack Smight
1967 LM Rentrez chez vous, les singes ! Monkeys, Go Home ! Andrew V. McLaglen

Discographie

Article détaillé : Discographie de Maurice Chevalier

Grands succès

Article détaillé : Liste des chansons de Maurice Chevalier

En près de 70 ans de carrière, Maurice Chevalier enregistra un grand nombre de chansons, dont certaines (parfois issues de films, de revues ou d'opérettes) sont restées dans la mémoire collective[30] : Prosper (Yop La Boum), Paris sera toujours Paris, Dans la vie faut pas s'en faire, Ça sent si bon la France, Ma pomme, Valentine ou encore Ah ! si vous connaissiez ma poule. D'autres, à l'image de Ça fait d'excellents français (caricature de la vie politique populaire sous la IIIe République) ou Fleur de Paris (métaphore de l'espoir des français à la Libération[31]) furent de grands succès caractéristiques de leur époque. En outre, il fut le premier à interpréter le classique de Charles Trenet, Y'a d'la joie, et sortit de sa retraite en 1969 pour enregistrer, à 81 ans, la chanson du film Les Aristochats.

uvres

En 1943, Maurice Chevalier entreprit de rédiger ses mémoires pour s'occuper l'esprit[32]. Le premier tome fut néanmoins publié en 1946 et, devant le succès, il rédigea jusqu'à 1969 dix volumes d'une série intitulée Ma route et mes chansons.

Ma route et mes chansons
  • Volume 1 : La Louque, René Julliard, 1946, 275 pages.
  • Volume 2 : Londres, Hollywood, Paris, René Julliard, 1947, 242 pages.
  • Volume 3 : Tempes grises, René Julliard, 1948, 239 pages.
  • Volume 4 : Par ci, par là, René Julliard, 1950, 211 pages.
  • Volume 5 : Y'a tant d'amour, René Julliard, 1952, 222 pages.
  • Volume 6 : Noces d'or, René Julliard, 1954, 279 pages.
  • Volume 7 : Artisan de France, René Julliard, 1957, 220 pages.
  • Volume 8 : Soixante-quinze berges, René Julliard, 1963, 285 pages.
  • Volume 9 : Quatre-vingt berges, René Julliard, 1968, 279 pages.
  • Volume 10 : Môme à cheveux blancs, Presses de la Cité, 1969, 279 pages.
Autres
  • Bravo Maurice, Paris, Presses Pocket, 1968, 313 pages.
  • Les pensées de Momo, Paris, Presses de la Cité, 1970, 200 pages.
  • (en) I Remember it Well, G. K. Hall, 1972, 315 pages.
  • Dans la vie faut pas s'en faire : mémoires, Paris, Omnibus, 2012, 975 pages.

Nominations et récompenses

Nominations

Oscars
  • 1930 : Oscar du meilleur acteur pour La Grande Mare et Parade d'amour.
Golden Globes
  • 1958 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Ariane.
  • 1959 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Gigi.
  • 1962 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Fanny.
Laurel Awards
  • 1959 : Golden Laurel de la meilleure performance dans un film musical pour Gigi.
  • 1960 : Golden Laurel de la meilleure performance dans un film musical pour Can-Can.
  • 1963 : Golden Laurel de la meilleure performance dans un film musical pour Les enfants du capitaine Grant.

Récompenses

Oscars
  • 1959 : Oscar d'honneur pour ses contributions au monde du divertissement pendant plus d'un demi-siècle.
Golden Globes
  • 1959 : Cecil B. DeMille Award.
Divers
  • 1960 : Étoile sur le Walk of Fame à Hollywood (au 1651 Vince Street).
  • 1968 : Tony Award spécial.
  • 1969 : Super Trophée MIDEM[18]
  • 2002 : Disney Legend Award (à titre posthume)[33].

Voir aussi

Bibliographie

  • (fr) Edward Behr, Maurice Chevalier : l'homme-légende de l'âge d'or du music-hall, Paris, Laffont, 1993, 367 pages.
  • (en) David Bret, Maurice Chevalier : Up On Top of a Rainbow, Robson, 1992, 241 pages.
  • (fr) Gerty Colin, Maurice Chevalier, une route semée d'étoiles, Paris, Presses de la Cité, 1982, 283 pages.
  • (en) Michael Freedland, Maurice Chevalier, Morrow, 1981, 287 pages.
  • (fr) Claudine Kirgener, Maurice Chevalier, itinéraire d'un inconnu célèbre, Paris, Vernal/P. Lebaud, 1988, 268 pages.
  • (fr) Bernard Lonjon, Maurice Chevalier, le chéri de ces dames, Paris, Éditions du Moment, 2012, 233 pages.
  • (fr) Fabien Sabatès, Maurice Chevalier, Paris, O. Orban, 1981, 203 pages.
  • (fr) François Vals, Maurice Chevalier, Paris, Éditions Carpentier, 2002, 252 pages.
  • (fr) Jacqueline Willemetz, Albert Willemetz et Maurice Chevalier. Revues, sketchs et chansons au casino de Paris, Paris, LHarmattan, 2011, 473 pages.

Articles connexes

  • L'Alhambra-Maurice Chevalier
  • Place Maurice-Chevalier

Liens externes

Modèle:Autorité

Notes et références

Notes

  1. Maurice Chevalier, Dans la vie faut pas s'en faire, Paris, Omnibus, 2012, p. VIII (Préface de J. Pessis).
  2. François Vals, Maurice Chevalier, Paris, Éditions Carpentier, 2002, p. 8.
  3. Acte de naissance de Maurice Chevalier
  4. Laeticia Bonnefoy, Le Modèle:20e arrondissement : itinéraires d'histoire et d'architecture, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 2009, p. 42.
  5. Theodore Zeldin, Histoire des passions françaises, 1848-1945 : Goût et corruption, Paris, Seuil, 1981, p. 396.
  6. Pierre Milza et Serge Berstein, Histoire de la France au XXe siècle, volume 2 : 1930-1945, Paris, Éditions Complexe, 2003, p. 91.
  7. Philippe de Comes et Michel Marmin, Le Cinéma français : 1930-1960, Paris, Éditions Atlas, 1984, p. 17.
  8. James Robert Parish et Michael R. Pitts, Hollywood Songsters: Allyson to Funicello, Routledge, 2003, p. 157.
  9. Étonnez-moi, 18 février 2012, France Musique (avec Jacques Pessis et Jacqueline Willemetz).
  10. Jacques Abtey, La Guerre secrète de Josephine Baker, Siboney, 1948, 323 p. 
  11. Texte et audio.
  12. Modèle:Base Mérimée
  13. 13,0 et 13,1 Anne-Marie Siméon, « Le Périgord de Maurice Chevalier » sur sudouest.fr, 6 mars 2012
  14. Quand Maurice Chevalier écrivait ses mémoires... - Finistère sur ouest-france.fr, 13 mars 2012
  15. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 142.
  16. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., pp. 158-159.
  17. 17,0 et 17,1 Jérémie Noyer, Entretiens avec un empire, rencontres avec les artistes Disney. Volume 1., Éditions LHarmattan, 2010, p. 71.
  18. 18,0, 18,1, 18,2 et 18,3 François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 13.
  19. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 170.
  20. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 171.
  21. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 175.
  22. Jacques Pessis, « Un p'tit air de Maurice Chevalier », in Le Figaro, encart « Culture », jeudi 21 novembre 2013, page 31.
  23. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 178.
  24. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 179.
  25. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 180.
  26. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 183.
  27. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 182.
  28. École Maurice-Chevalier sur le site de Marnes-la-coquette
  29. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 192.
  30. Maurice Chevalier, Dans la vie faut pas s'en faire, op. cit., p. VII (préface de J. Pessis)
  31. A. Montandon, I.H. Birleanu et M. Constantinescu, Poétique de la tradition, Presses Universaires Blaise Pascal, 2006, p. 155.
  32. Maurice Chevalier, Dans la vie faut pas s'en faire, op. cit., p. VI (préface de J. Pessis)
  33. François Vals, Maurice Chevalier, op. cit., p. 256.

Références


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Dernière modification de cette page 19.03.2014 17:42:34

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