Pepper Adams

Pepper Adams

Date de naissance 8.10.1930 à Highland Park, MI, Etats-Unis d Amérique

Date de décès 10.9.1986 à New York City, NY, Etats-Unis d Amérique

Pepper Adams

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Park Frederick « Pepper » Adams III est un saxophoniste baryton américain, né à Highland Park (Michigan), le 8 octobre 1930, mort à New York le 10 septembre 1986.

Biographie

Après la crise de 1929, ses parents mènent une vie chaotique, puis s'installent à Rochester (New York).

En 1943, il entend les orchestres de Cootie Williams et de Duke Ellington.

C'est le piano qu'il étudie d'emblée avant de s'initier à la clarinette puis au ténor.

La famille déménage à Détroit (haut lieu du jazz à l'époque) en 1946. Il y débute au baryton (Harry Carney est alors son modèle) avec la crème des musiciens locaux : Lucky Thompson, Tommy Flanagan, Kenny Burrell, Donald Byrd, Paul Chambers, Elvin Jones.

De retour à New York en 1956 : il joue avec Maynard Ferguson, Chet Baker, puis dans l'orchestre de Stan Kenton.

Son errance l'amène en Californie où il enregistre avec d'illustres westcoasters : Shorty Rogers, Lennie Niehaus, Howard Rumsey. Il y enregistre ses premiers disques sous son propre nom.

De retour à New York, il joue dans l'orchestre de Benny Goodman (1958-59), forme un quintette (1958-62), joue dans l'orchestre de Lionel Hampton (1962-64), et surtout de Charles Mingus (1962-1966), forme un quintette qui donnera naissance au Thad Jones/Mel Lewis Orchestra, dans lequel il tient le pupitre de baryton jusqu'en 1977.

La dernière partie de son existence est caractérisée par une pléthore d'enregistrements, tant en combo qu'au sein de grands orchestres.

Sa renommée a été éclipsée par celle de Gerry Mulligan, son antithèse vivante.

Sa polyvalence est en effet une de ses caractéristiques majeures : au sein de la grande machine kentonienne comme dans les messes dionysiaques de Lionel Hampton ou dans le désordre ordonné de Mingus, substrat de la section d'anches chez Oliver Nelson ou Maynard Ferguson, ou Benny Carter, il est loin de dédaigner l'improvisation d'un son âpre, mais précis (d'où son second surnom: « The Knife »), au sein de petites formations.

Discographie personnelle

  • 1957, Pepper Adams Quintet , Mode Records MOD-LP #112
  • Critics choice (1957) (World Pacific)
  • Pure Pepper (1957) (Savoy)
  • The cool sound of Pepper Adams (1957) (Savoy)
  • 10 to 4 at the Five-Spot [live] (1958) (Riverside/OJC)
  • Motor city scene (1960) (Bethlehem)
  • Stardust (1960) (Bethlehem)
  • Out of this world (1961) (Fresh Sound)
  • Royal Flush, avec Donald Byrd (1961) (Blue Note)
  • Plays Charlie Mingus (1963) (Fresh Sound)
  • Encounter! (1968) (Prestige/OJC)
  • Ephemera (1973) (Spotlite)
  • Pepper (1975) (Enja)
  • Julian [live] (1975) (Enja)
  • Live (1977) (Just Jazz)
  • Live in Europe - Impro 02 (1977)
  • Reflectory (1978) (Muse)
  • The master (1980) (Muse)
  • Urban dreams (1981) (Palo Alto)
  • Conjuration: Fat Tuesday's session (1983) (Reservoir)
  • Generations (1985) (Muse)
  • Adams effect (1985) (Uptown)

Références

Liens externes

Dernière modification de cette page 27.09.2020 14:22:29

Récupérée de Pepper Adams de l'encyclopédie libre Wikipedia. Tous les textes sont disponibles sous les termes de la Licence de documentation libre GNU.